- Près de 57.000 nouveaux cas de Covid-19 ont été confirmés le 20 octobre. L'épidémie regagne du terrain en France depuis la fin août.
- Le sous-lignage d’Omicron BA.5 est devenu majoritaire en France depuis juin 2022.
La recherche n’a pas fini de découvrir les nombreux effets d’une contamination au Covid-19, même plus de deux ans après le début de la pandémie. Récemment, de nouveaux symptômes similaires à ceux de la gastro-entérite (troubles digestifs, diarrhée ou vomissements) ont été répertoriés chez les personnes infectés par le sous-variant d'Omicron BQ.1.1.
Le Covid-19 peut laisser des traces sur le long terme au niveau des organes
Désormais, des chercheurs ont découvert que le coronavirus pourrait laisser des traces sur le long terme au niveau des organes, selon une étude américaine relayée par abc7.
Dans cette étude, les chercheurs ont analysé les données de millions de personnes. L'équipe a alors observé que certains organes du corps humain vieillissaient plus rapidement après une contamination au Covid-19. Les patients hospitalisés sont concernés mais aussi certaines personnes qui souffrent de symptômes plus légers.
Covid : un vieillissement de certains organes de 3 à 4 ans après une infection
"Vous pouvez commencer à considérer le Covid-19 comme un accélérateur du vieillissement. L'infection virale accélère le processus de vieillissement chez les personnes", alerte le Dr Ziyad Al-Aly, directeur du Centre d'épidémiologie clinique de l'université de Washington à Saint-Louis aux États-Unis. "Ce que nous avons vu, c'est que les gens perdent environ 3 à 4 % de la fonction rénale dans l'année qui suit cette infection. Cela se produit généralement avec le vieillissement", poursuit le chercheur. Selon lui, on pourrait estimer le vieillissement de certains organes à 3 ou 4 ans, après une infection au Sars-CoV-2, le virus qui provoque le Covid-19.
Selon le Dr Michael Peluso, spécialiste des maladies infectieuses interrogé par abc7, "certaines des théories sur ce qui peut causer des symptômes longs de Covid-19 incluent la persistance du virus. Donc au lieu que le virus vienne et s'en aille, il reste et cause une inflammation et des problèmes auto-immunes. Il entraîne des changements dans le microbiome, les bonnes bactéries qui sont dans notre corps". D'autres études sont encore attendues pour mieux comprendre comment surviennent ces effets sur le long terme.