"Selon de précédentes recherches, les interactions entre pairs ont été identifiées comme un facteur essentiel pour augmenter l'activité physique d'une population", ont indiqué des chercheurs de l'université Kean (États-Unis). Pour vérifier cette théorie, ils ont élaboré un modèle mathématique qui simule la manière dont les interactions sociales peuvent influencer notre activité sportive au fil du temps. Dans le cadre d’une étude publiée dans la revue Plos One, leur "objectif est d'établir des critères pour les influences sociales sur l'activité physique qui conduisent à la persistance de l'exercice."
Sport : les interactions sociales incitent les adultes sédentaires à devenir plus actifs
D’après les résultats, l'absence d'interactions sociales a entraîné une diminution à long terme du comportement sédentaire et un déclin des populations physiquement actives. Cependant, lorsque les simulations incluaient des interactions sociales entre des personnes sédentaires et modérément actives, les adultes sédentaires devenaient physiquement plus actifs sur le long terme. "Dans les simulations où les patients modérément actifs devenaient plus sédentaires au fil du temps, les tendances générales en matière d'activité physique s'effondraient", ont déclaré les auteurs dans un communiqué.
Des recommandations sanitaires visant à stimuler les niveaux d'activité physique
Bien que ces simulations n'aient pas été validées par des données réelles, l’équipe a affirmé qu'elles fournissaient de nouvelles informations qui pourraient contribuer aux recommandations sanitaires visant à stimuler les niveaux d'activité physique des communautés. D’après les scientifiques, des travaux supplémentaires seront nécessaires pour mieux comprendre l'équilibre entre la motivation pour faire de l'exercice chez les personnes sédentaires et le maintien des niveaux d'activité chez les adultes modérément actifs.