- Le variant Omicron circule de façon exclusive en France métropolitaine : depuis septembre, il représente 100 % des séquences analysées, selon Santé publique France.
- Au sein du variant Omicron, le sous-lignage BA.5 est aujourd’hui majoritaire : il représente 91 % des séquences.
- Plus de 41.100 cas de Covid-19 on été recensés le 26 octobre. L'épidémie regagne du terrain en France depuis la fin août.
Après presque trois ans de pandémie, et alors qu’avec l’allègement des restrictions depuis plusieurs mois la crise sanitaire semble derrière nous, il se pourrait que le Covid fasse un retour marqué cet automne.
D'après l'Agence européenne du médicament (EMA), une nouvelle vague de contamination pourrait déferler sur l'Europe dans les prochaines semaines, causée par un nouveau variant d'Omicron, nommé BQ.1. Marco Cavaleri, responsable de la stratégie vaccinale à l'EMA, a déclaré lors d'une conférence de presse en ligne, que ce nouveau variant aurait déjà été identifié dans au moins cinq pays d'Europe.
Omicron : la souche BQ.1 pourrait devenir prévalente avant la fin de l'automne
BQ.1 pourrait devenir la souche prévalente de Covid-19 entre la mi-novembre et le mois de décembre, selon l'EMA. Cependant, il n’est pas possible de prévoir si elle sera plus virulente que les précédentes. La menace réside plutôt dans sa capacité à échapper à l'immunité offerte par la vaccination ou par une infection précédente au Covid-19.
Alors que l’automne est déjà bien entamé à l’heure qu’il est, "nous constatons déjà une augmentation globale des cas de Covid-19 et des décès" dus à la maladie en Europe. Une augmentation des hospitalisations de patients âgés de plus de 65 ans est également observée.
Les mutations du Sars-CoV-2, le virus responsable du Covid-19, semblent s'effectuer "plus rapidement que nous ne pouvons adapter les vaccins" admet Marco Cavaleri.
Les recommandations pour lutter contre ce nouveau variant d'Omicron
En automne et en hiver le Covid-19 et le virus de la grippe circuleront en même temps, c’est pourquoi l’EMA conseille aux personnes vulnérables de se faire administrer les deux vaccins.
Elle recommande aussi de généraliser la vaccination des jeunes enfants immunodéprimés, avec des versions moins concentrées des vaccins. Mais ce sont aux États membres que revient la responsabilité de lancer ou non une campagne de vaccination pour les plus jeunes. L'EMA a déjà approuvé la semaine dernière l'utilisation des vaccins de Pfizer et Moderna pour les enfants de six mois à cinq ans.