Depuis mai 2022, des cas de variole du singe ont été signalés dans des pays d’Europe et d’Amérique du Nord, des régions où cette maladie n’est pourtant pas endémique. Près de 77.264 cas ont été enregistrés dans 103 pays au 31 octobre, d’après le tableau de bord de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), mais une diminution des contaminations (40,7%) a été constatée lors de la semaine du 24 au 30 octobre.
Variole du singe : l’OMS maintient l’alerte sanitaire maximale
Dans un communiqué publié le 1er novembre et relaté par l’AFP, l’OMS a cependant annoncé maintenir l’alerte sanitaire maximale, malgré la baisse importante des cas de variole du singe en Europe et en Amérique. "Il reste des raisons de s’inquiéter", a souligné le Comité d’urgence de l’OMS qui s’était réuni le 20 octobre dernier.
Différents motifs poussent l’organisme à conserver le seuil d’alerte maximale. Dans son document, l’OMS a notamment cité les nouvelles infections dans certains pays, le manque de moyens contre la propagation de la maladie dans des régions pauvres et le risque de stigmatiser les populations à risque.
4.092 cas de variole du singe en France
La France compte parmi les pays les plus touchés par la variole du singe. Dans l’Hexagone, 4.092 cas de cette zoonose virale ont été confirmés au 25 octobre, selon le dernier bilan de Santé publique France. Près de 10 contaminations supplémentaires ont été recensées depuis le dernier bulletin publié le 18 octobre dernier.
"La région Ile-de-France concentre le plus grand nombre de cas (2.496, soit 60,9 %), suivie de l’Occitanie (312 cas), de la Provence-Alpes-Côte d’Azur (284 cas) et de l’Auvergne-Rhône-Alpes (268 cas) ; 22 cas résident à l’étranger", peut-on lire dans le document.