Cela devrait en rassurer plus d'un !
Dans un article publié en juillet 2018, le journal Medical News Today a exploré la question existentielle qui tourmente tous les hommes : quelle est la taille moyenne du pénis ? Et, se basant sur des dizaines d'études sur le sujet (la plus ancienne datant de 1899), les auteurs ont conclu que la longueur moyenne d'un pénis en érection va de 12 à 16 cm, alors que sa circonférence est en moyenne de 12 cm. Par ailleurs, la taille moyenne d'un pénis au repos au repos est comprise entre 7 et 10 cm, et sa circonférence entre 9 et 10 cm.
Pénis : la taille en érection est indépendante de celle au repos
Selon une étude américaine publiée dans the Journal of Urology en 1996 et portant sur 80 hommes "normaux", la taille moyenne du pénis est de 8,8 cm au repos et de 12,9 cm en érection. Dans cette étude, les chercheurs ont également découvert que la taille du pénis en érection était indépendante de sa taille au repos et qu'il n'y avait pas non plus de relation entre l'âge et la taille du sexe. De plus, les auteurs ont noté que "seuls les hommes avec une flaccidité pénienne inférieure à 4 cm ou une érection inférieure à 7,5 cm étaient considérés comme des hommes avec des petits pénis".
Une autre étude publiée en 2011 et qui a porté sur 3 300 Italiens âgés de 17 à 19 ans, a estimé la taille moyenne d'un pénis flasque à 9 cm de long et 10 cm de circonférence. Trois ans plus tard, une étude menée sur 1.600 Américains a montré que la circonférence moyenne d'un pénis en érection était de 12,2 cm. Autre conclusion des scientifiques : la taille exacte d'un pénis en érection dépend de la façon dont il est stimulé (par exemple avec ou sans la main).
45 % des hommes pensent que leur sexe est petit
Mais deux chiffres inquiétants proviennent en grande partie d'une série de recherches sur la taille du pénis : la vision erronée des hommes sur leur sexe et sur les souhaits des femmes. En effet, la plupart des participants à ces études avaient tendance à estimer leur sexe plus petit que celui des autres.
Mais, comme le soulignent les chercheurs, c'est une question de perspective. En fait, quelqu'un qui regarde son pénis d'en haut le verra forcément beaucoup plus petit que quelqu'un qui le regarde de loin. Il en est de même selon le poids de l'homme. Ainsi, selon une étude menée en Arabie Saoudite qui s'est penchée sur l'IMC de ses participants, plus ce dernier est important, plus le pénis paraissait petit en érection. Effectivement, lorsqu'il y a de la graisse sur le bas du ventre, le sexe apparaît plus petit.
De plus, selon une étude de 2007 publiée dans le British Journal of Urology International, si 85 % des femmes étaient satisfaites de la taille du pénis de leur partenaire, 45 % des hommes étaient quant à eux convaincus que leur pénis était petit. Cependant, selon une enquête auprès de 67 participants qui pensaient avoir un petit pénis, aucun d'entre eux n’en avait effectivement un.
Relations sexuelles : pour les femmes, c'est la largeur qui fait la différence
Les hommes sont toujours préoccupés par la taille de leur sexe, alors que les femmes sont plus intéressées par la largeur. En effet, pour 9 femmes sur 10, la circonférence du pénis a un impact plus important sur la qualité de la relation sexuelle. Cela dépend aussi en grande partie de ce qu'une femme recherche dans sa vie à un moment donné. Dans une étude américaine publiée dans la revue PLOS ONE en 2015, des chercheurs ont découvert que les femmes préféraient des pénis plus gros pour une relation éphémère : 16,25 cm de long et 12,7 cm de circonférence, tandis que les femmes recherchant une histoire à long terme se contentaient de 16 cm de long et 12,2 cm de circonférence. "En d'autres termes, les femmes préfèreront différentes tailles pour différentes raisons à différents moments et n'importe qui peut représenter l’idéal de la femme selon le type de relation qu'elle recherche", conclut l'étude.
Enfin, les scientifiques s'inquiètent du fait que de plus en plus d'hommes souhaitent augmenter la taille de leur pénis grâce à la chirurgie esthétique. Dans une autre étude publiée dans le British Journal of Urology International en avril 2018, les chercheurs ont conseillé à leurs patients d'envisager des méthodes non invasives, telles que des dispositifs de traction pénienne ou des dilatateurs. Ils suggèrent que, si la personne est vraiment complexée, le meilleur moyen de reprendre confiance en soi est d’en parler à un psychologue.
Car il faut garder à l'esprit qu'avoir un gros pénis n'est pas un but en soi, les relations sexuelles pouvant provoquer des déchirures et exposant alors les femmes à plus de germes.