- Chaque année, près de 400.000 personnes sont touchées par un cancer, selon la Ligue contre le cancer.
- Les facteurs de risque internes sont liés à l’âge ou à l’historique familial. Contrairement aux facteurs de risque externes, liés au mode de vie et à l’environnement.
Environ 150.000 cas de cancers sont imputables à notre mode de vie. Pour le ministre de la santé, François Braun, ce chiffre doit baisser. Lors de la convention nationale des centres de lutte contre le cancer, il a affirmé sa volonté de réduire le nombre de cancers évitables à 60.000 cas par an d’ici à 2040. "Notre priorité absolue en matière de lutte contre le cancer c'est la prévention, a-t-il déclaré. Nous devons prendre résolument le virage préventif tout en intégrant à nos politiques de santé le fait que l'Homme n'est pas séparé de son environnement."
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— Unicancer (@GroupeUnicancer) November 14, 2022
"Notre priorité absolue en matière de lutte contre le cancer c'est la prévention. Nous devons prendre résolument le virage préventif tt en intégrant à nos politiques de santé le fait que l'homme n'est ps séparé de son environnement"
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Qu’est-ce qu’un cancer évitable ?
Selon le ministre, 40 % des nouveaux cas de cancer sont évitables, c’est-à-dire qu’ils sont liés à notre mode de vie. D’après les chiffres de la Ligue contre le cancer, le premier facteur de risque de cancer est le tabac (19,8 % des cancers), notamment responsable de cancer du poumon, suivi par l’alcool (8 % des cancers) et l’alimentation déséquilibrée (5,4 % des cancers). Des infections, comme le papillomavirus, peuvent aussi être la cause d’un cancer, ou encore l’exposition aux rayons UV ou aux particules fines.
Prévention, dépistage... comment réduire les cancers ?
La diminution du nombre de ces cancers passe par la prévention, notamment pour le tabac, l’alcool et l’alimentation. Plusieurs campagnes de communication ont déjà été lancées ces dernières années. La plus récente date de septembre dernier : l'Institut national du cancer avait pris pour slogan : "Pour éviter les cancers de demain, c’est aujourd’hui qu’il faut agir." Le spot TV montrait un trentenaire dans son quotidien, accompagné de son "lui du futur" le guidant dans ses choix pour limiter les risques de cancer. "Un jeune homme qui, par des gestes du quotidien, a pris soin de sa santé en réduisant son exposition aux facteurs de risques évitables de cancers", résumait l'Inca dans un communiqué.
Dans son discours du 14 novembre, le ministre de la santé a aussi rappelé la nécessité d’augmenter le nombre de personnes vaccinées contre les papillomavirus humains (HPV), "responsables de 8 localisations de cancers". Il souhaite également améliorer l’accès au dépistage pour repérer les cancers suffisamment tôt, afin de mieux les soigner. "Nous voulons dépister un million de personnes en plus par an à l'horizon 2025", a déclaré François Braun. Des consultations médicales à certains âges devraient être mises en place : à 25, 45 et 65 ans.
La nécessité de réduire les séquelles du cancer
Le ministre de la santé a également évoqué les séquelles du cancer : "Notre objectif est de réduire de deux tiers à un tiers la part des patients souffrant de séquelles cinq ans après un diagnostic", a-t-il affirmé. Il a aussi indiqué vouloir accélérer la lutte contre les cancers de mauvais pronostic, ceux pour lesquels le taux de survie à cinq ans, est faible : comme le cancer du pancréas ou le cancer du sein triple négatif.