- Les poissons gras renferment des oméga-3, des vitamines D et B3.
- La vitamine D booste l’immunité et fortifie les os.
Les poissons gras comme le hareng, les sardines, le maquereau ou le saumon apportent différents minéraux et oligo-éléments à l’organisme. Grâce à leur richesse en oméga-3, ils stimulent la sphère cardiovasculaire et protègent contre les maladies cardiaques. Ces poissons sont également riches en vitamine D qui favorise la fortification des os.
Les poissons gras pourraient être des alternatives aux anti-inflammatoires
La consommation de poissons gras présente également d’autres bienfaits pour la santé, selon une nouvelle étude de l’Université autonome de Madrid, du Centro de Investigacion Biomédica en Red Epidemiologia y Salud Publica (CIBERESP) et de l’institut spécialisé en alimentation IMDEA-Alimentación (Espagne).
D’après les scientifiques espagnols, les poissons gras atténuent la douleur chez les personnes âgées de plus de 60 ans. "La vitamine D a des actions sur le métabolisme osseux, l'inflammation et la régulation du sommeil, tandis que les acides gras oméga-3 ont des bienfaits grâce à leurs actions anti-inflammatoires et analgésiques", peut-on lire dans un communiqué de l’Université autonome de Madrid. Cette découverte pourrait permettre de réduire l’utilisation des anti-inflammatoires ou des opioïdes qui sont régulièrement prescrits pour calmer les crises de douleur.
Pour les besoins de l’étude parue dans la revue scientifique Nutrients y Clinical, les chercheurs ont analysé les données de la cohorte "Enrica-Seniors-1" qui a suivi 950 personnes de plus 60 ans pendant cinq ans. L’apport quotidien en vitamine D a été évalué en 2012. Quant à la douleur, elle a été mesurée en 2012 et en 2017 à l’aide d’une échelle allant de 0 (aucune douleur) à 6 (douleur la plus forte). Les scientifiques ont observé la sévérité, la fréquence ainsi que le nombre de localisations de douleurs.
Poissons bleus : une diminution de 32 % du risque d’apparition de la douleur
Les chercheurs ont constaté qu’une consommation élevée de poissons gras, entre une à deux portions par semaine, était associée à une diminution de 32 % du risque d’apparition de la douleur. Pour les personnes souffrant de douleurs chroniques, manger régulièrement des poissons bleus diminuait de 30 % le risque d’aggravation.
"Nous avons été frappés par le fait que seule la consommation de poisson gras, et non de poisson blanc, était associée à un risque moindre de douleur", ont noté les auteurs de l’étude. Avant d’ajouter : "Ces différences étaient probablement dues à la teneur plus élevée en vitamine D et en acides aminés oméga-3 du poisson gras, car ces deux nutriments étaient également associés à une incidence plus faible et à un meilleur résultat de la douleur. Par exemple, une portion de sardines ou de maquereaux pourrait apporter jusqu'à cinq fois plus de vitamine D et trois fois plus d'oméga-3 qu'une portion de merlu ou de calmar, selon les données des tables de composition des aliments espagnoles."