2 millions, c’est le nombre maximum de vaccins contre la variole du singe que l’HERA, l’autorité européenne de préparation et de réaction en cas d’urgence sanitaire, pourrait commander pour les années 2023 et 2024 à Bavarian Nordic, selon un communiqué du laboratoire. En effet, le document explique que l’HERA et le laboratoire Bavarian Nordic ont signé un accord d’approvisionnement concernant les deux prochaines années “pour la fourniture de 2 millions de doses maximum” du vaccin Imvanex contre la variole du singe.
700.000 vaccins commandés pour 2023 dans l’Union européenne
Pour l’instant, ce vaccin est le seul qui a été approuvé contre la variole du singe par l’Agence européenne des médicaments (AEM). Ainsi, avec ce contrat passé entre l’HERA et le laboratoire, les pays membres de l’Union européenne, ainsi que ceux de l’Espace économique européen et des Balkans pourront acheter le sérum en 2023 et en 2024.
Depuis juin dernier, 330.000 doses ont déjà été commandées par l'HERA et distribuées aux États membres au cours de l’année 2022. D’après Bavarian Nordic, “14 pays éligibles” auraient déjà confirmé le nombre de vaccins souhaités pour l’an prochain, ce qui porte la première pré-commande à “environ 700.000 doses au total à livrer en 2023”.
La variole du singe diminue, pas les commandes de vaccins
Selon le point de situation publié le 15 novembre dernier par Santé publique France, “4.104 cas confirmés d’infection par le virus Monkeypox ont été recensés en France, soit 7 cas supplémentaires depuis le bilan du 1er novembre”. Dans le détail, il est indiqué que “la très grande majorité des cas confirmés adultes recensés [au 15 novembre] sont de sexe masculin et 108 cas de plus de 15 ans (2,6 %) sont de sexe féminin. (...) Douze (0,29 %) enfants de moins de 15 ans ont été déclarés comme cas confirmés depuis mai 2022. (...)".
Jusqu’à présent, parmi toutes les personnes infectées par le virus, “aucun décès n’a été signalé”. Autre point positif : “Depuis le pic de contaminations atteint fin juin/début juillet, le nombre de cas confirmés diminue. Il faut néanmoins rester prudent car l’amélioration des connaissances sur la maladie peut diminuer le recours aux soins des populations les mieux informées”. Le niveau d’alerte sanitaire maximale sur la variole du singe, qui avait été décidée par le Comité d’urgence de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a d’ailleurs été maintenu le 1er novembre dernier.
Cet accord passé entre l’HERA et le laboratoire vise donc à éviter une recrudescence des cas de variole du singe dans les mois à venir, notamment pour les populations les plus à risque, en garantissant un nombre suffisant de vaccins.