Ce n’est pas pour rien que le yoga est une activité corps-esprit populaire. On connaissait ses bienfaits sur le corps et notamment dans la lutte contre diverses pathologies mais ce n'est pas tout, des chercheurs ont révélé que le yoga avait également un impact de taille sur notre cerveau.
Le yoga, une pratique qui stimule le cerveau
Ainsi, d’après une méta-analyse de 15 cohortes, où les scientifiques avaient utilisé l’imagerie par résonance magnétique (IRM) pour observer les effets du yoga sur le cerveau, il apparaît que cette activité augmente la taille de certaines régions du cerveau ainsi que de leur activité.
"Notre analyse a révélé que les exercices psychocorporels comme le yoga modulaient la structure cérébrale, l'activité neuronale du cerveau et la connectivité fonctionnelle, principalement dans le cortex préfrontal, l'hippocampe/lobe temporal médian, le lobe temporal latéral, l'insula et le cortex cingulaire, ainsi que les réseaux de contrôle cognitif et de mode par défaut ce qui pourrait sous-tendre les effets bénéfiques de ces exercices sur la santé”, indiquent les auteurs.
Yoga : les modifications cérébrales causent "un bien-être psychologique"
En effet, ces structures et réseaux cérébraux sont impliqués dans la régulation émotionnelle, la mémoire, la connaissance et le contrôle de soi. "Dans le cerveau, le réseau du "mode par défaut" est celui qui s’active quand on laisse libre cours à ses pensées. Les régions cérébrales qui s’activent de façon synchrone pour former ce réseau jouent un rôle essentiel dans le bon fonctionnement de la mémoire, des émotions et de l'introspection", explique le CNRS.
En outre, ces modifications sur le cerveau entraînent "un bien-être psychologique qui se traduit par la satisfaction de vie (bien-être émotionnel), les relations sociales (bien-être social) et la pleine conscience”, indiquent les auteurs d'une autre méta-analyse.
Plusieurs recherches ont également prouvé que le yoga améliorait les symptômes d’anxiété et de dépression, permettait de lutter contre le stress en diminuant la quantité de cortisol, l’hormone du stress, et avait un impact bénéfique sur les performances cognitives.