- L’activité physique est un mouvement corporel, quel qu’il soit, produit par les muscles squelettiques qui requiert une dépense d’énergie, selon l’OMS.
- Plus de 80 % des adolescents dans le monde n’ont pas une activité physique suffisante.
En 2020, l’espérance de vie en France atteint 79,2 ans pour les hommes et 85,3 ans pour les femmes, selon l’Institut national d'études démographiques (Ined). Mais, chacun a le pouvoir d’augmenter son espérance de vie, c’est ce qu’affirme une récente étude publiée dans Age and Ageing. En effet, les chercheurs estiment qu’adopter de bons comportements pour sa santé pourrait rallonger le temps de vie et ce, qu’importe l’âge et l’état de santé de la personne.
Augmenter son espérance de vie avec de bonnes pratiques
Pour parvenir à ce résultat, les scientifiques ont étudié une partie de la population japonaise pendant plus de 20 ans. Ceux-ci devaient remplir des questionnaires d’auto-évaluation sur les bonnes habitudes retenues par les scientifiques. Il s’agissait d’une alimentation équilibrée, d’une activité physique régulière (marche ou pratique d’un sport), de l'indice de masse corporelle (IMC), de la consommation d'alcool et de tabac ainsi que de la quantité de sommeil.
Pour ce qui est de l’IMC, idéalement, il faudrait que celui-ci soit compris entre 18,5 à 25, c’est-à-dire une corpulence normale. Pour rappel, cet indicateur permet d’estimer la corpulence d’un individu et s’obtient en divisant le poids en kilogrammes par la taille en centimètres au carré. Le résultat détermine dans quelle catégorie se situe la personne : dénutrition (en dessous de 16,5), maigreur (de 16,5 à 18,5), corpulence normale (de 18,5 à 25), surpoids (de 25 à 30), obésité modérée (de 30 à 35), obésité sévère (de 35 à 40), obésité morbide ou massive (plus de 40).
Des bénéfices pour la santé et l'espérance de vie même après 80 ans
D’après les résultats des scientifiques, l’impact positif de ces bonnes habitudes sur la santé serait aussi valable pour les personnes de plus de 80 ans lorsque celles-ci concernent au moins six paramètres retenus par les chercheurs. Ils estiment également que les bénéfices de ces bonnes pratiques seraient encore plus importants chez les personnes malades. Les chercheurs profitent de cette étude pour rappeler que nous ne sommes pas tous égaux face à ces bonnes habitudes ou à ces mauvais comportements. Ils estiment qu’il faudrait davantage de campagnes de sensibilisation et de prévention pour les produits toxiques, mais aussi faciliter l'accès à la pratique sportive ainsi qu’une meilleure éducation pour l’alimentation.
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), pour être en bonne santé, les adultes doivent faire au moins 150 à 300 minutes de sport d’intensité modérée ou 75 à 150 minutes d’activité physique à intensité soutenue par semaine. La pratique sportive est excellente pour le cœur, le corps et l’esprit. En effet, elle facilite la prévention et la prise en charge des maladies cardiaques, des accidents vasculaires cérébraux, du diabète, de plusieurs cancers, prévient l’hypertension, aide à maintenir un poids corporel sain et à améliorer la santé mentale, la qualité de vie et le bien-être.
L’activité physique permet aussi de limiter la sédentarité, qui constitue l’un des principaux facteurs de risque de mortalité liée aux maladies non transmissibles. “Les personnes ayant une activité physique insuffisante ont un risque de décès majoré de 20 % à 30 % par rapport à celles qui sont suffisamment actives”, peut-on lire sur le site de l’OMS.