Petits biscuits, veloutés, plats en sauce, tisanes, chocolats chauds… La cannelle parfume de nombreux plats et boissons, notamment pendant la saison hivernale. Sa saveur chaude, boisée et légèrement sucrée réconforte et en plonge certains dans d'heureux souvenirs d’enfance. Mais les atouts de cette épice ne s’arrêtent pas là : la cannelle est également très bonne pour la santé !
Maladies neurodégénératives : une épice qui protège l’organisme
Anti-inflammatoire, antivirale, antiseptique, antibactérienne… La cannelle possède un fort potentiel protecteur pour l’organisme. Très riche en antioxydants qui empêchent les radicaux libres d’oxyder les organismes cellulaires du corps, elle aide à ralentir la dégradation et le vieillissement prématurés de nos cellules.
À ce sujet, plusieurs études ont montré qu’elle possédait des propriétés pour lutter contre les pathologies neurodégénératives comme Alzheimer et Parkinson. Des travaux menés in-vitro par l’université de Santa Barbara en Californie et publiés dans le Journal of Alzheimer’s Disease en 2013, ont montré que l’épice était capable de ralentir l’apparition de la maladie d’Alzheimer grâce à la présence de composés aldéhyde cinnamique et épicatéchine. D’autres recherches menées par le Centre médical de l’université Rush de Chicago en 2014, ont conclu que la cannelle avait la capacité de réduire les dommages causés au cerveau par la maladie de Parkinson. Enfin, une troisième étude, dont les résultats ont été publiés dans le Journal of Neuroimmune Pharmacology, suggère que l’épice pourrait améliorer les capacités de la mémoire mais aussi ralentir le déclin cognitif.
Diabète de type 2 : la cannelle aide à réguler la glycémie
On vous en parlait déjà dans un précédent article : cette épice aurait également le pouvoir de réguler la glycémie, et d’aider les patients prédiabétiques à freiner la progression de la maladie vers un diabète de type 2. Une découverte réalisée par des chercheurs de la Division d'endocrinologie du Joslin Diabetes Center de Boston et de la division d'endocrinologie du Centre médical de Beth Israel Deaconess, publiée dans le Journal of the Endocrine Society en 2020. À cette occasion, ces chercheurs ont également rappelé que d’autres études avaient montré que l’épice pouvait aider à réduire le mauvais cholestérol.
Graisses : une épice pour perdre du poids ?
La cannelle favoriserait-elle également la diminution des graisses ? C’est en tout cas ce que montre une autre recherche, dont les résultats ont été présentés lors des sessions scientifiques de l’American Heart Association en 2017. En faisant suivre un régime très riche en matières grasses à des rats, avec ou non une consommation de cannelle, ils ont constaté que les animaux du groupe supplémenté en cannelle pesaient moins lourd que ceux n’ayant pas consommé l’épice. L’hypothèse des auteurs ? La cannelle, grâce à ses constituants phénoliques, activerait les systèmes antioxydants et anti-inflammatoires de l’organisme, ce qui permettrait de ralentir le processus de stockage des matières grasses.