- En France, jusqu’à leur 60 ans, hommes et femmes dépensent des sommes à peu près équivalentes en médicaments.
- A partir de cet âge, la consommation des hommes est supérieure à celle des femmes de 33 % en moyenne.
Comme chaque année, la revue indépendante Prescrire a mis à jour les médicaments qu’il faudrait écarter du panel de soins dont disposent les médecins.
Traitement : 3 médicaments à retirer du marché
Trois médicaments de plus seraient à retirer du marché : les protéines d'arachide (Palforzia), le roxadustat (Evrenzo) et la teinture d'opium (Dropizal). "Ces médicaments ont été ajoutés car les effets indésirables auxquels ils exposent les patients sont disproportionnés par rapport au gain d'efficacité qu'ils apportent", notent les rédacteurs.
Par exemple, les protéines d’arachides réduisent bien la fréquence et l'intensité des réactions allergiques à cet aliment, "mais elles augmentent la fréquence des réactions allergiques dans la vie quotidienne des patients, y compris celles motivant l'administration d'adrénaline", détaillent les experts.
Cancer, sclérose en plaques... De nouvelles évaluations de médicaments
Le nintédanib, utilisé contre les cancers ou les affections pulmonaires, réintègre lui aussi la liste des médicaments indésirables suite à de nouvelles évaluations. "Il avait été retiré du bilan des médicaments à écarter en 2020", rappelle la revue Prescrire. Mais une récente "évaluation clinique a montré que la balance bénéfices-risques du nintédanib est défavorable", avance-t-elle.
Enfin, deux médicaments vont faire l’objet d’une réévaluation : l'idébénone (Raxone) et le tériflunomide (Aubagio). Prescrire va analyser la balance bénéfices-risques du l'idébénone dans la neuropathie optique de Leber, et celle du tériflunomide dans la sclérose en plaques. Concernant ce dernier immunodépresseur, la publication scientifique va mesurer "sa balance bénéfices-risques dans une extension d'indication chez les enfants à partir de l'âge de 10 ans", précisent les rédacteurs.