- Si le glioblastome survient à tout âge, dans 70 % des cas il est diagnostiqué entre 45 et 70 ans.
- Les chercheurs ont identifié 3 sous-types de glioblastomes.
L’équipe de l’université de médecine du Collège royal de chirurgie en Irlande (RCSI) a découvert que les glioblastomes peuvent être classés en trois catégories en fonction des différents types de cellules non-cancéreuses qui se trouvent autour de la tumeur. Elles présentent des taux de cellules immunitaires et des cellules des vaisseaux sanguins différents.
Tumeurs au cerveau : vers des traitements plus personnalisés
À ce jour, la majorité des patients atteints d’un glioblastome reçoit un traitement similaire. Selon les chercheurs impliqués dans les travaux publiés dans la revue Annals of Oncology, l’identification des 3 sous-types de ce cancer du cerveau en fonction des cellules présentes dans son environnement proche pourrait conduire à la mise en place de traitements plus précis.
"Les patients atteints de glioblastome ont actuellement un mauvais pronostic en raison des options de traitement limitées, il est donc vital que de nouveaux traitements soient développés. Un traitement ciblé ou « médecine de précision » (également appelée médecine personnalisée, NDLR) a le potentiel d'améliorer les résultats pour ces patients. Nous espérons qu'une analyse plus approfondie des sous-types de tumeurs identifiés dans cette recherche fournira les données nécessaires pour soutenir les futurs essais cliniques sur le glioblastome en Irlande", explique Pr Annette Byrne, auteure principale de l’article.
Glioblastome : un ciblage en fonction du taux de cellules immunitaires
Selon les chercheurs, les patients présentant des niveaux élevés de cellules immunitaires dans l'environnement tumoral proche pourraient bénéficier de thérapies spécifiques à ciblage immunitaire (immunothérapies).
"Une évaluation des ensembles de données d'essais cliniques sur le glioblastome par ce groupe de recherche a soutenu cette idée, montrant que les patients atteints de ce sous-type de tumeur peuvent avoir un meilleur résultat lorsqu'ils sont traités avec des immunothérapies par rapport à d'autres sous-types", assurent les chercheurs.