Les ouvrages des médecins recommandent généralement d'avoir des relations sexuelles trois fois par semaine. Nous sommes en fait loin de la moyenne donnée par les couples de notre pays, qui, selon des analyses très officielles, est de huit à neuf par mois, hommes comme femmes.
Ce chiffre de trois fois par semaine préconisé par les médecins est une considération machiste des spécialistes de la prostate qui auraient noté moins de problèmes dans le domaine en respectant cette fréquence. Cependant, le bon rythme est souvent celui qu'on peut avoir, en fonction des envies des deux partenaires. Vaste sujet.
Avant les scandales qui ont fait la une des journaux, la dépendance au sexe était relativement nouvelle, du moins pour le grand public. Et pourtant, il n'y a pas de honte à aimer ça ! Une personne ne souffre pas d’une addiction au sexe uniquement parce que sa vie sexuelle est très active ou très mouvementée. Les personnes atteintes par ce problème, malgré la multiplication des rapports sexuels, en souffrent et ne sont jamais satisfaites. C'est cette notion de souffrance qui différencie ces personnes du simple Don Juan ou de la super séductrice.
Quand les problèmes de dépendance sexuelle existent-ils ?
La médecine n’est pas en mesure de répondre précisément. On ne peut pas dire que quelqu'un qui souhaite avoir des relations sexuelles tous les jours ou trois fois par jour est accro au sexe. C'est bien plus compliqué que cela. De plus, cela dépend également du ou de la partenaire. Si un homme qui veut faire l'amour quatre fois par jour rencontre une femme ou un homme qui a les mêmes envies, généralement tout se déroule bien et personne ne se plaint. Les problèmes surviennent lorsqu'une personne qui a envie trois fois par jour est avec une autre qui a envie une fois par mois.
Quand trop de sexe devient une maladie ?
Lorsque vous perdez le contrôle de votre vie sexuelle. Cela peut être avec son ou sa partenaire, mais aussi en ayant de multiples aventures. Certaines personnes peuvent être addicts à la masturbation ou à la pornographie, ou même à tout cela en même temps. Certains atteignent parfois un point où ils ne peuvent plus gérer leur vie professionnelle ou sentimentale.
Les médecins estiment aujourd'hui qu’il peut exister une véritable addiction. On estime qu'entre 3 % et 6 % de la population serait touchée par cette dépendance.
Ce phénomène ne concerne pas uniquement les hommes, il existe des femmes obsédées par le sexe, mais on n'en entend très peu parler. Quand on parle de dépendance au sexe dans les médias, c'est la plupart du temps parce qu'une personnalité est éclaboussée dans un scandale. Et ces affaires impliquent rarement des femmes.