- Le taux d'incidence de la covid-19 est de 428 cas pour 100.000 habitants. Cela représente une baisse de 24,7 % en 7 jours.
- Le nombre d'hospitalisations après passage aux urgences pour syndrome grippal a augmenté de 75 % du 19 au 25 décembre.
- Parmi les 4.480 enfants de moins de 2 ans vus aux urgences pour bronchiolite entre les 19 et 25 décembre, 4.209 (94 %) étaient âgés de moins de 1 an et 1.731 (39 %) ont été hospitalisés.
Le ministre de la Santé François Braun a visité le service des urgences du centre hospitalier Annecy Genevois (Haute-Savoie) ce mercredi 28 décembre 2022 pour rencontrer les personnels soignants. Il leur a assuré le soutien du gouvernement. Interrogé par la presse, il a également fait un point sur la situation épidémique dans l’Hexagone.
Covid, bronchiolite : une situation "plus calme"
Devant la caméra de BFM, le ministre de la Santé a indiqué "Nous arrivons à une phase un peu plus calme en ce qui concerne la Covid et la bronchiolite". Il a précisé que le Sars-CoV-2 "circule beaucoup moins". Selon Santé Publique France, 30.989 cas positifs à la Covid-19 ont été enregistrés au 27 décembre, soit une baisse de 56,5 % en 7 jours.
Pour la bronchiolite, François Braun remarque que si les taux d’incidence de la bronchiolite restent "très élevés", ils "vont en s’améliorant".
En revanche, il reconnaît que la situation reste difficile pour la grippe. "Il y a une explosion des cas de grippe avec des cas graves qui font que les services de réanimation sont saturés", précise-t-il. Toutefois, malgré les tensions créées par les congés des fêtes de fin d’année, "le système arrive à tenir".
Le dernier bulletin hebdomadaire de Santé Publique France, publié le 28 décembre, fait part d’une hausse des consultations pour syndrome grippal de 29 % par rapport à la semaine précédente et de la "poursuite de l’augmentation des indicateurs de la grippe dans toutes les classes d’âge".
Grève des médecins : "une très mauvaise période", selon le ministre
François Braun a profité de ce déplacement en Haute-Savoie pour évoquer la grève des médecins généralistes. Pour lui, ce mouvement est "malvenu" et intervient à une "très mauvaise période".
"Nous avons des institutions qui permettent de discuter et de traiter les problèmes", a estimé le ministre de la Santé. "Ma porte est toujours restée ouverte, elle le restera pour régler les problèmes, mais on ne fait pas la grève avant de commencer à discuter", a-t-il conclu.