- 3,5 à 5,6 % des enfants scolarisés souffriraient de TDAH en France, selon la Haute Autorité de Santé.
- L’âge moyen du diagnostic par un spécialiste se situe entre 9 et 10 ans.
Le Trouble du Déficit de l'Attention avec ou sans Hyperactivité, TDAH, multiplie le risque par trois de développer une addiction par rapport à la population générale. L'explication réside non seulement dans la recherche d'une auto-médication, mais aussi d'un effet beaucoup plus important de la substance.
Qu'est-ce qui mène une personne TDAH à consommer ?
Le TDAH se caractérise par une hyperactivité, une impulsivité, ainsi que des troubles de l'attention qui poussent la personne à passer d'une pensée à l'autre rapidement, ce qui peut être très handicapant dans le quotidien. L'une des premières raisons de la consommation de substances, en particulier le cannabis, l'alcool ou le tabac, est le besoin de calmer les pensées. De plus, certaines substances comme la cocaïne par exemple ou les amphétamines peuvent aider à mieux se canaliser et donc apporter un bénéfice favorisant le risque de dépendance.
À cause de leur troubles, les enfants, les adolescents ou les adultes concernés, ressentent ainsi un effet encore plus important et surtout un bénéfice les empêchant parfois de se diriger vers des professionnels de santé afin d'avoir un traitement adapté.
Addiction : que faire lorsqu'un proche est concerné ?
Parler des addictions dès le plus jeune âge permet d'informer les enfants et les adolescents concernés par le TDAH sur leur vulnérabilité. En tant que parents, adoptez une position sans jugement, à l'écoute afin d'aider votre enfant avec les de professionnels de santé à mieux gérer ses symptômes et apprendre à se connaître.
En savoir plus : "TDA/H chez l’enfant - conseils pratiques pour les enfants hyperactifs" de Elizabeth Sophie Wright et Christelle Graciot.