- Quand une personne prend un vol long courrier, il y a la fatigue du voyage mais aussi celle du décalage horaire que le corps doit gérer.
- Certaines personnes peuvent aussi subir des symptômes liés au mal des transports, plus fréquent dans les avions que dans les voitures.
- Une personne sur trois est confrontée au moins une fois dans sa vie au mal des transports.
Avec des vols directs, il faut plus de 18 heures pour aller de New York à Singapour ou plus de 17 heures pour relier Perth, en Australie, depuis Londres. Ce sont les vols long courrier directs les plus longs au monde. Mais est-ce que cette longue durée en vol a des conséquences sur notre organisme ? Que se passe-t-il exactement dans notre corps quand on passe autant de temps dans le ciel ?
Des symptômes bénins...
En général, sur des vols aussi longs, il est possible d’avoir la gorge, la peau et le nez secs. La raison est que les taux d'humidité dans la cabine sont faibles, comparativement à ceux présents dans l’air que l’on respire habituellement sur terre. Il faut donc boire régulièrement avant et pendant toute la durée du vol.
Comme il y a moins d’oxygène dans une cabine d’avion que sur la terre, le corps peut aussi être ralenti et vous pouvez vous sentir somnolent. Dans ce cas, il ne faut pas hésiter à dormir, cela fera passer le trajet plus vite !
Autre signe souvent ressenti par les voyageurs : les oreilles qui se bouchent. C’est normal ! La raison vient de la pression de la cabine qui change à mesure que l’avion monte ou descend. Ainsi, certains passagers ont mal aux oreilles, à la tête et ressentent aussi des ballonnements qui peuvent conduire à des flatulences. Mais rassurez-vous, la plupart des symptômes bénins ressentis durant un vol ne persistent pas une fois sur terre.
...Et des symptômes plus dangereux comme les caillots sanguins
Il est assez difficile de marcher ou bouger dans un avion. L’immobilité pendant une longue période, en altitude, peut mener à la formation de caillots sanguins. Ainsi, il y a un risque de thrombose veineuse profonde au niveau des jambes ou d’embolie pulmonaire, c’est-à-dire une obstruction d'une artère des poumons, le plus souvent par un caillot de sang, selon l’Assurance maladie.
Si ces risques sont très faibles pour la plupart des gens, certains personnes sont plus à risque : celles âgées, atteintes d’obésité, ayant des antécédents familiaux, des troubles de la coagulation, un cancer, les femmes enceintes, etc… Selon une étude, après 4 heures de vol, il y aurait 26 % de risque supplémentaire par tranche de deux heures qu’un caillot sanguin se forme. Pour prévenir ce risque, certaines personnes portent des bas de contention, qui favorisent la circulation sanguine.
Quelle que soit votre crainte avant de prendre un vol long courrier, il est toujours préférable d’en parler à son médecin généraliste par précaution. Et si vous ressentez la moindre gêne dans les jours qui suivent l'atterrissage, il faut aussi consulter car les caillots mettent plusieurs jours à se former.