- Un homme a besoin de 2.400 à 2.600 calories par jour.
- Pour une femme, c’est plus faible, soit entre 1.800 à 2.200 calories.
Certains perdent du poids très rapidement, alors que d’autres ont beaucoup plus de mal. Parfois, un régime fonctionne avec une personne mais est un véritable échec pour une autre. D’où viennent ces différences ? Des chercheurs se sont justement penchés sur cette question. Leurs travaux ont été publiés dans la revue Cell Reports Medicine.
Microbiote : les bactéries intestinales influencent la capacité à perdre du poids
Pour cela, les scientifiques ont suivi l’alimentation et le niveau d’activité physique de 609 participants pendant un an. Ceux-ci ont été divisés en deux groupes en fonction de leur régime : soit pauvre en glucides, soit pauvre en matières grasses.
Alors que le nombre de calories ingérées était le même dans les deux groupes, les résultats en matière de perte de poids n’étaient pas similaires. Autrement dit, certains avaient perdu plus de poids que les autres… Mais pourquoi ?
Les scientifiques estiment que le type de bactéries intestinales qui composent le microbiote et la quantité de certaines protéines produites par le corps influencent la capacité à perdre du poids. Ainsi, certains vont davantage maigrir avec un régime pauvre en glucides et d’autres obtiendront de meilleurs résultats avec un régime pauvre en matières grasses, même si la quantité de calories ingérées est la même.
Savoir quel régime fonctionne grâce au microbiote et aux biomarqueurs
"La perte de poids est énigmatique et compliquée, mais nous pouvons prédire dès le départ avec le microbiote et les biomarqueurs métaboliques qui perdra le plus de poids et qui n’en perdra pas", expliqué Michael Snyder, l’un des auteurs dans un communiqué. En effet, les scientifiques ont identifié des biomarqueurs - protéines, niveau de dioxyde de carbone expiré, etc. - qui jouent un rôle dans la perte de poids.
Alors, comment savoir quel régime fonctionne ? Il faut déterminer si l’organisme brûle davantage de glucides ou de matières grasses, grâce au quotient respiratoire. Il s'agit du rapport entre le volume de dioxyde de carbone produit et le volume de dioxygène consommé par unité de temps. Les scientifiques ont obtenu ceux des participants et ont pu déterminer ce que l’organisme "consomme" le plus pour que le régime fonctionne.
Résultats : les personnes qui avaient commencé leur régime avec un quotient respiratoire plus élevé avaient perdu plus de poids en suivant un régime pauvre en glucides. En revanche, si le quotient respiratoire est plus faible, cela signifie que le corps brûle plus de matières grasses et qu’il faut donc viser cela pour son régime.
"Certaines personnes peuvent consommer très peu de calories mais garder leurs kilos en trop à cause de leur métabolisme, assure Dalia Perelman, nutritionniste et l’une des auteures de l’étude. Cela n’a rien à voir avec un manque de volonté : c’est juste la façon dont leur corps fonctionne”.