- 20 à 40 % des femmes seraient concernées par le syndrome prémenstruel, selon l’Inserm.
- Avant l’arrivée des menstruations, les femmes peuvent souffrir de différents symptômes physiques et psychiques.
La dysménorrhée primaire se caractérise par une douleur survenant un à trois jours avant et/ou au moment des menstruations, et le syndrome prémenstruel se traduit quant à lui par un ensemble de symptômes physiques et psychiques qui débutent avant les règles et disparaissent à leur arrivée. Ces deux troubles peuvent s’avérer très pénibles pour les femmes, voire dans des cas extrêmes, très handicapants.
L’amélioration de son mode de vie pourrait atténuer le syndrome prémenstruel
Une étude publiée dans l'International Journal of Environmental Research and Public Health a récemment dévoilé de potentiels facteurs de risque qui pourraient favoriser la prévalence et la gravité de la dysménorrhée primaire et du syndrome prémenstruel.
Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs japonais ont examiné des études anglaises et japonaises centrées sur les symptômes liés aux menstruations, en se concentrant sur la dysménorrhée primaire et le syndrome prémenstruel. Les scientifiques ont étudié près de 77 recherches, dont ils ont extrait des données sur les caractéristiques physiques, menstruelles et les facteurs liés au mode de vie de femmes en bonne santé, mais touchées par le syndrome prémenstruel et la dysménorrhée primaire.
Le stress et le manque de sommeil favoriseraient la dysménorrhée
Les chercheurs ont alors constaté que différents éléments ont une incidence sur la prévalence et la gravité des symptômes survenant lors des règles. Ils ont notamment cité des caractéristiques physiques tels que l’âge et l’indice de masse corporelle (IMC), la durée des règles ou les cycles irréguliers. Certains modes de vie incluant le manque de sommeil ou le tabagisme favoriseraient également la survenue de troubles liés au cycle menstruel.
"Parmi nos résultats, l'IMC, le stress, la durée du sommeil et l'heure du coucher étaient associés à la prévalence de la dysménorrhée primaire, tandis que le tabagisme était associé à la prévalence du syndrome prémenstruel (…) La bonne nouvelle est que les femmes peuvent, par exemple, changer certains éléments de leur hygiène de vie afin d'atténuer ces facteurs de risque", a expliqué le Professeur Yoshio Nakata, auteur principal de l’étude et chercheur à l’université de Tsukuba (Japon). La prise en charge de ces facteurs de risque pourrait donc améliorer les symptômes dus aux douleurs de règles et améliorer la qualité de vie des femmes.