- Chaque année, 225.000 personnes reçoivent un diagnostic de la maladie d’Alzheimer dans l’Hexagone. Cela représente un nouveau cas toutes les 2 minutes 30.
- Au total, on estime qu’environ 1 million de Français vivent avec la maladie d’Alzheimer.
L’âge, l’hérédité et le sexe sont des facteurs de risque importants de la maladie d’Alzheimer. Mais malheureusement, nous ne pouvons rien faire contre eux. En revanche, 40 % des cas de démence seraient liés à des éléments du mode de vie… et par conséquent modifiables.
Démence : la plus grande crainte du vieillissement
Le professeur Jonathan Schott, médecin-chef de l’association britannique Alzheimer's Research UK, a expliqué à la presse britannique : "La démence est désormais la conséquence la plus redoutée du vieillissement et les gens veulent donc savoir ce qu'ils font de leurs risques."
"Certaines personnes sont (génétiquement) destinées à développer une démence, mais nous savons maintenant que jusqu'à 40 % du risque de démence est potentiellement modifiable. Et nous développons à présent une base de preuves rationnelles d'au moins 12 facteurs de risque potentiellement modifiables", ajoute le spécialiste.
Partant de ce constat, l’organisation a mis au point une check-list des points à surveiller pour réduire les risques de développer des troubles cognitifs en vieillissant.
Quels sont les 12 points qui réduisent les risques de la maladie d’Alzheimer ?
Pour lutter contre l’apparition de pathologies neurodégénératives comme la maladie d’Alzheimer, l’organisation a listé 12 éléments modifiables auxquels être attentifs dans la vie quotidienne :
- Dormir au moins sept heures par nuit : de nombreuses études ont montré que le manque de sommeil augmentait les risques de troubles cognitifs. Certaines données suggèrent que la privation de sommeil favoriserait l’accumulation de peptide β amyloïde et de protéine tau, éléments impliqués dans le développement de la maladie d'Alzheimer, dans le cerveau.
- Faire travailler régulièrement le cerveau : faire des mots-croisés, apprendre à jouer d'un instrument ou une nouvelle langue… les activités reposant sur la réflexion et l'apprentissage aident à maintenir le cerveau en bonne santé.
- Veiller à son bien-être psychique : le stress et l’anxiété favorisent l’apparition de la démence. Il est donc important de lutter contre ces difficultés. La méditation, le yoga ou tout simplement s’accorder du temps pour faire une activité appréciée (lecture, couture…) aident à réduire le stress.
- Rester socialement actif : de nombreux travaux ont montré que l’isolement social augmentait les risques de développer des troubles cognitifs en prenant de l'âge.
- Prendre soin de son audition.
- Avoir une alimentation équilibrée : avoir une alimentation riche en mauvaises graisses, en sucre et en sel augmente les risques de développer des maladies, y compris neurodégénératives.
- Rester physiquement actif : il est recommandé d’avoir au moins 150 à 300 minutes d’activité d’endurance d’intensité modérée par semaine pour rester en forme psychiquement et psychiquement.
- Arrêter de fumer.
- Boire de façon responsable : il est conseillé de veiller à ne pas boire plus de 10 verres d'alcool par semaine et de ne pas dépasser deux verres par jour.
- Maintenir un niveau sain de cholestérol.
- Veiller à avoir une tension artérielle saine.
- Gérer au mieux son diabète : les patients atteints de diabète de type 2 ont un risque accru de développer un trouble neurodégénératif, comme la maladie d’Alzheimer.