- Entre juillet et septembre 2022, on estime que 21,4 millions d’antidépresseurs ont été prescrits.
- Au Royaume-Uni, environ un adulte sur six (17 %), âgé de 16 ans et plus, a connu une forme de dépression au cours de l'été 2021.
Ils sont prescrits pour améliorer l’humeur du patient. Les antidépresseurs sont destinés à traiter la dépression. Lorsqu’une personne veut arrêter de prendre ces médicaments psychotropes, il lui est conseillé de ne pas le faire seul. La raison est simple : le sevrage peut provoquer des maux de tête, des troubles digestifs, des insomnies, de l’anxiété ou encore des idées suicidaires.
Une réduction progressive des doses d’antidépresseurs
Récemment, le National Institute for Health and Care Excellence (NICE) a rappelé que la diminution des antidépresseurs devait être progressive, avec une réduction ou un espacement des doses. Cela permettrait de diminuer les effets du sevrage et la dépendance à long terme au traitement. "Tout symptôme de sevrage doit avoir été résolu avant de procéder à la prochaine réduction de dose", a indiqué le comité dans un communiqué.
Dans le cadre d’un sevrage, le patient "doit être aidé par son médecin"
"Il y a des millions de personnes qui prennent des antidépresseurs. Si un patient décide d'arrêter de prendre ce médicament, il doit être aidé par son médecin généraliste ou une équipe spécialisée en santé mentale pour le faire de la manière la plus sûre et la plus appropriée", a déclaré le Dr Paul Chrisp, responsable des directives du NICE. Le praticien doit discuter avec le patient pour déterminer s'il est bon pour lui d'arrêter de prendre le médicament et ensuite définir la vitesse et la durée du sevrage.
Dépression : les patients des minorités ethniques doivent être plus soutenus
Le comité a aussi recommandé que les adultes souffrant de dépression et issus de minorités ethniques soient plus soutenus et aidés pour accéder aux services spécialisés en santé mentale. "Cette recommandation fait suite à des données qui montrent que seulement 57 % des personnes issues de familles mixtes, noires, asiatiques ont suivi un traitement contre la dépression, contre 64 % des personnes issues de familles blanches", peut-on lire dans leur rapport.