En février 2021, Rob Hale, un Britannique âgé de 33 ans, a été infecté par le coronavirus. Au fur et à mesure des semaines, l’ingénieur se rend compte que les symptômes de la Covid-19, notamment des sueurs nocturnes, une fièvre et la fatigue, persistaient. Ainsi, il pensait avoir un Covid long. Mais le 23 avril 2021, le diagnostic tombe. L’habitant de Thornbury, dans le sud du comté de Gloucestershire, apprend, sur son lieu de travail, qu’il est atteint d’une leucémie myéloïde aiguë.
Leucémie myéloïde aiguë : à l’annonce du diagnostic, "j'ai commencé à pleurer"
Il s’agit d’une "maladie potentiellement mortelle, dans le cadre de laquelle les cellules qui normalement se développent pour devenir des globules blancs appelés neutrophiles, basophiles, éosinophiles et monocytes, deviennent cancéreuses et remplacent rapidement les cellules normales de la moelle osseuse", peut-on lire sur le site du Manuel MSD.
Selon The Independent, le trentenaire était dérouté et bouleversé après cette annonce. "Mon esprit a commencé à s'emballer. Je n'ai pas vraiment assimilé ce qu'ils me disaient. Lorsque l'appel téléphonique s'est terminé, je me souviens que je me suis penché sur l’appareil sur lequel je travaillais et j'ai commencé à pleurer", a-t-il raconté. Le patient a rapidement prévenu à ses proches, notamment ses parents et sa sœur.
Chimiothérapie, radiothérapie et greffe de cellules souches
Environ 10 jours après le diagnostic, Rob Hale a été admis au Bristol Royal Infirmary. Il a déclaré être "très proche de la mort", car les cellules blastiques dans son sang, à savoir des globules blancs anormaux, représentaient 95 % des cellules à ce moment-là. Le Britannique est resté à l'hôpital pendant les quatre mois qui ont suivi. Il a réalisé des prises de sang, des scanners et des électrocardiogrammes (ECG) et a été équipé d'un cathéter central à insertion périphérique (PICC), qui permettait aux médecins d'accéder aux veines situées près de son cœur.
L’ingénieur a également bénéficié d’une chimiothérapie, ainsi que de huit séances de radiothérapie et d’une greffe de cellules souches. Il a bien vécu la première série de chimiothérapie. En revanche, la deuxième série lui a provoqué plusieurs effets secondaires. Il lui a fallu 80 jours pour s’en remettre, car durant cette période, le Britannique a contracté des infections.
"J'ai fini par accepter que j'allais mourir de cette maladie"
Pendant son traitement, les médecins ont découvert que la tumeur s’était propagée jusqu’à son système nerveux central. "Ils pensaient tous qu'il ne me restait que quelques jours à vivre", s’est souvenu le patient. Mais malgré les craintes des médecins, Rob Hale a survécu et est resté en observation durant environ 60 jours avant de rentrer chez lui. Lors des mois suivants, il devait régulièrement faire des séjours à l’hôpital pour des contrôles et des transfusions sanguines.
Quelques semaines plus tard, l’habitant de Thornbury remarque que des grosseurs se sont formées au niveau de ses testicules. Après une échographie, il apprend, le 16 décembre, que le cancer était revenu et que sa leucémie était en phase terminale. "J'ai fini par accepter que j'allais mourir de cette maladie", a-t-il déclaré. Désormais, le trentenaire prend "chaque jour comme il vient" et espère "atteindre la fin du mois d'avril pour fêter le deuxième anniversaire de sa nièce".