382.000. C’est le nombre de nouveaux cas de cancer en 2018 dans l’Hexagone, selon l'Institut national du cancer (INCa). Comme le précise la Fondation pour la recherche sur le cancer (ARC), la prévention et la lutte contre les facteurs de risque permettent de diminuer l’incidence de plusieurs cancers. "La diminution de la consommation d’alcool a réduit la fréquence des cancers de l’œsophage et de la sphère ORL, la réduction de la consommation de sel, celle de l’incidence du cancer de l’estomac. La pratique du frottis cervico-vaginal quant à elle a fortement réduit l’incidence des cancers du col de l’utérus", explique la Fondation ARC.
Cancer : le site Ovarian Cancer Action permet de déterminer ses risques
Grâce au site internet Ovarian Cancer Action, il sera désormais possible de connaître son risque d’avoir hérité d’une altération génétique pouvant conduire à un cancer à terme. En effet, un questionnaire y est proposé permettant de détecter le risque de chacun de souffrir de certains cancers.
"Cet outil simple évaluera votre risque d'avoir hérité d'une altération génétique (également connue sous le nom de mutation, variante ou défaut) qui pourrait augmenter votre risque de développer certains cancers, puis le comparera aux directives actuelles du National Health Service pour les tests génétiques. Il convient aussi bien aux hommes qu'aux femmes", peut-on lire sur la plateforme en ligne.
Les mutations de gènes BRCA1 et BRCA2 souvent associées aux cancers
Plus précisément, le site recherche notamment la potentielle présence d’une mutation BRCA1 qui pourrait accentuer le risque d’un cancer du sein ou de l’ovaire, mais également la présence de la mutation BRCA2, associée aux cancers du sein, des ovaires et de la prostate.
"Cet outil n'évalue pas vos risques d'avoir hérité de toutes les altérations génétiques possibles qui peuvent avoir un impact sur votre santé ; il évalue les critères d'orientation relatifs au BRCA1, au BRCA2 et au syndrome de Lynch (cancer colorectal héréditaire sans polypose - comprend MLH1, MSH2, MSH6, PMS2 et EPCAM)", explique le site. Avant d'ajouter : "Si vous êtes préoccupé par d'autres risques de santé héréditaires dans votre famille, veuillez en parler à votre médecin généraliste".