- Près de 80 % des personnes atteintes de dysmorphophobie ont des pensées suicidaires, et 25 % à 30 % d’entre elles tentent de se suicider.
- La plupart des personnes atteintes de dysmorphophobie ne sont pas conscientes d’avoir en fait une apparence normale.
- Le diagnostic peut être posé par un médecin, afin d'évaluer les besoins de traitement : antidépresseurs, thérapie comportementale et cognitive, ou encore la technique de renversement des habitudes.
L'image que nous percevons de nous-mêmes peut être une source d'insécurité, de peur, et de rejet, en particulier lors d'une dysmorphophobie. Elle est d'ailleurs grandement influencée par les normes de beauté qui nous poussent à nous comparer.
Quelle différence entre la distorsion et la dysmorphophobie ?
Il est bien sûr impossible d'observer l'image de soi comme la réalité, nous construisons tous une image selon notre perception sensorielle et ce que nous observons dans le miroir. Cependant, si cette distorsion doit nous permettre de former un dessin proche de la réalité, lorsque celui-ci s'en éloigne un peu trop, l'image devient disproportionnée et bien souvent négative.
On peut s'en rendre compte lorsqu'on développe des complexes qui deviennent prédominants et qu’on entend plus la critique que les compliments.
Comment ajuster son image corporelle ?
La première étape consiste à prendre conscience que notre perception corporelle n'est jamais réelle mais toujours interprétée par notre ressenti et la comparaison avec les autres. Ensuite, s'attacher à développer des émotions positives en se concentrant sur son bien-être, sa fonctionnalité, et ses atouts permet de déplacer le regard vers soi sans se soucier de celui des autres.
Arriver à faire ce travail permet de se rapprocher autant que possible de la réalité et de se réapproprier son image en fonction de qui on est et non pas de à qui on veut ressembler.
En savoir plus : "Cher corps, je t'aime" de Jessica Sanders, Carol Rossetti, Delphine Rossini.