- Le cholestérol de faible densité (LDL) est considéré comme le "mauvais cholestérol".
- Le "mauvais cholestérol" favorise les risques de maladies cardiovasculaires.
- Selon une nouvelle étude, le régime cétogène augmenterait les niveaux de LDL.
Il existe deux types principaux de cholestérol sanguin : le haut densité (HDL), et le faible densité (LDL). Le cholestérol LDL est considéré comme du "mauvais cholestérol". La cause ? Lorsqu’il est présent en trop grande quantité, il peut entraîner la formation de plaques et de dépôts gras sur les parois des artères, ce qui empêche la circulation du sang jusqu’au cœur et au cerveau.
Le régime kéto augmenterait les niveaux du cholestérol LDL
Selon une nouvelle étude observationnelle présentée le 5 mars 2023 lors du meeting annuel de l’American College of Cardiology, le régime cétogène ou kéto augmenterait les taux de "mauvais cholestérol" dans le sang, et favoriserait donc les risques de maladies cardiovasculaires (accident vasculaire cérébral, crise cardiaque...).
Lors de cette recherche, les scientifiques ont utilisé des données issues de la UK Biobank. Les participants ont été divisés en deux groupes : 305 volontaires ayant un régime cétogène, et 1.220 personnes ayant un régime alimentaire classique. Le suivi de l’étude a duré pendant plus de 11 ans.
Régime cétogène : 2 fois plus de risques de développer un trouble cardiovasculaire
D’après les résultats, les sujets ayant suivi un régime kéto ont présenté des niveaux plus élevés de LDL par rapport aux volontaires ayant un régime alimentaire standard. Les chercheurs ont également constaté que les personnes suivant un régime cétogène ont eu un risque deux fois plus élevé de développer une pathologie cardiovasculaire.
"En moyenne, le taux de cholestérol a tendance à augmenter avec ce régime, mais les concentrations de cholestérol de certaines personnes peuvent rester les mêmes ou diminuer, en fonction de plusieurs facteurs sous-jacents (…) L’une de nos prochaines étapes consistera à essayer d'identifier des caractéristiques spécifiques ou des marqueurs génétiques qui peuvent prédire comment une personne réagira à ce type de régime", a noté la Docteure Iulia Iatan, auteure principale de l’étude et docteur en prévention cardiovasculaire et en santé cardiovasculaire et métabolique, à l’université de la Colombie-Britannique (Canada).