Le 14 mars dernier, un jeune homme a été hospitalisé, plus précisément admis en réanimation, au CHU de Nantes parce qu’il souffrait d’une méningite à méningocoques. Il s’agit d’une infection des méninges, c’est-à-dire les enveloppes qui entourent le cerveau.
Méningite à méningocoques : un taux de mortalité élevé chez les patients
L’étudiant est scolarisé en première année de classe préparatoire dans un lycée de Nantes. Dès que la direction a été informée de sa maladie, elle a tout de suite prévenu l’Agence régionale de santé (ARS). Ainsi, l’élève a été isolé et hospitalisé dans un service protégé.
"La gravité et le risque d’évolution rapide des infections à méningocoques imposent la mise en place d’un traitement antibiotique le plus rapidement possible, peut-on lire sur le site de l’Institut Pasteur. Les infections à méningocoques ont un taux de mortalité élevé, malgré le traitement, à 10 %, et un fort potentiel épidémique."
Plusieurs types de virus, de bactéries et de champignons peuvent être à l’origine d’une méningite à méningocoques. Les méningocoques, l’autre nom de la bactérie Neisseria meningitidis, sont les causes majeures de méningites aiguës. Ils se transmettent par contact étroit (moins d’un mètre), direct et prolongé (plus d’une heure), avec les sécrétions rhinopharyngées.
Le jeune homme est toujours hospitalisé
"Nous avons mis en œuvre les mesures de prophylaxie dans l’entourage proche du malade en collaboration avec la médecine scolaire, indique l’ARS dans des propos rapportés par Ouest France. Les personnes contact à risque du malade ont été identifiées et un traitement antibiotique court à visée préventive et une vaccination leur ont été recommandés." Au jeudi 16 mars, le jeune patient était toujours hospitalisé au CHU de Nantes.
Selon le ministère de la Santé et de la Prévention, il y a deux symptômes d’une infection invasive à méningocoques : une fièvre élevée mal tolérée et/ou une ou plusieurs taches rouges ou violacées d’apparition rapide. En cas de doute, il est préférable d’appeler le 15 ou son médecin traitant.
En France, il existe des vaccins efficaces - et parfois obligatoires - contre certains types de méningocoques. Ainsi, dans l’hexagone, 500 personnes par an sont concernées par les infections graves à méningocoques, selon le site Vaccination info service. Un chiffre encore trop élevé car, d’après l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), environ 1 personne sur 10 atteintes de méningite bactérienne en meurt et 1 sur 5 présente des complications graves.