- Une nouvelle pathologie transmissible a fait 5 morts en Tanzanie.
- En tout, 7 personnes ont été contaminées.
- Des enquêtes sont en cours pour mieux comprendre cette maladie.
Fièvre, vomissements, hémorragies et insuffisance rénale… Voici les symptômes d’une nouvelle maladie transmissible découverte en Tanzanie. Celle-ci a déjà fait cinq morts et contaminé sept personnes.
Une enquête ouverte pour préciser cette maladie non-identifiée
C’est dans la région de Kagera, au nord-ouest de la Tanzanie, à la frontière avec l'Ouganda, que la maladie sévit. Des experts médicaux y ont été envoyés pour enquêter sur cette nouvelle maladie transmissible. Pour cela, des échantillons ont été prélevés sur les patients et les morts afin d’identifier et de mieux comprendre cette pathologie.
Dans un communiqué, les autorités sanitaires appellent la population au calme. Elles invitent les personnes souffrant de fièvre, de vomissements, de saignements inexpliqués ainsi que de fatigue de se présenter aux centres de santé pour y être traitées. Elles rappellent également qu'il faut éviter de toucher la sueur, le sang, l'urine et les larmes des malades, mais qu'il est également importent de se laver régulièrement les mains avec du savon et de l'eau courante.
Selon la BBC, en juillet dernier, plus de 20 personnes avaient eu des symptômes similaires dans le district de Lindi, dans le sud de la Tanzanie. Trois en sont morts. L’enquête avait révélé qu’il s’agissait d’une maladie appelée leptospirose.
D’autres pathologies avec des symptômes similaires
La leptospirose est une maladie bactérienne généralement présente chez les rongeurs, en particulier les rats. Chez l’Homme, la maladie est souvent bénigne, mais peut conduire à de l’insuffisance rénale, voire à la mort dans 5 à 20 % des cas, selon l’Institut Pasteur. Chaque année, il y a un million de cas sévères dans le monde. En France métropolitaine, environ 600 personnes par an sont touchées par la leptospirose. Le traitement des formes graves nécessite une hospitalisation avec administration d’antibiotiques.
D’autre part, entre septembre 2022 et janvier 2023, il y a aussi eu 55 morts en Ouganda à cause du septième épisode épidémique du virus Ebola. Celui-ci se transmet à l’homme via des animaux sauvages et se propage ensuite dans les populations par transmission interhumaine. Cette maladie, autrefois appelée fièvre hémorragique à virus Ebola, peut être grave, voire mortelle chez l’Homme. En effet, selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le taux de létalité moyen est d’environ 50 %.
Les premiers symptômes sont la fatigue, des douleurs musculaires, des céphalées et un mal de gorge. Viennent ensuite des vomissements, de la diarrhée, une éruption cutanée, des symptômes d’insuffisance rénale et hépatique et, dans certains cas, des hémorragies internes et externes. Actuellement, il n’y a aucun traitement qui fait ses preuves contre Ebola.