Le passage à l'heure d’été va de pair avec des soirées plus longues et une plus faible consommation d’électricité, élément appréciable en cette période, mais ce changement n’est pas que positif. Effectivement, les scientifiques estiment que les changements d'heure, surtout le passage à l'heure d'été, peuvent avoir des implications négatives sur notre santé.
Le passage à l'heure d'été est plus difficile à assimiler pour notre organisme
Ce changement affecte notre système circadien, notre horloge biologique interne, influencée par la lumière du soleil, et qui amène notre corps à définir des heures spécifiques pour certaines fonctions, telles que la digestion, la production d'hormones, le sommeil, l’appétit. Briser ce rythme peut entraîner des maux : troubles du sommeil, de la vigilance, dépression, infarctus du myocarde et accident vasculaire cérébral.
Notre corps aura d'autant plus de difficultés à assimiler l’heure d’été qu’il sera en déficit d’une heure de sommeil et que son horloge biologique devra être avancée d'une heure, augmentant ainsi ses efforts pour rattraper son retard.
Changement d'heure : une adaptation qui peut être longue
Les adaptations du corps varient d'une personne à l'autre et peuvent durer de quelques jours (pour les lève-tôt) à des mois (pour les personnes plus productives le soir).
Il est recommandé de procéder à des ajustements avant et après le changement d'heure pour éviter la fatigue : se coucher tôt pour éviter le décalage, éviter les écrans deux heures avant de se coucher, s'exposer au soleil dès le lever afin de recaler son horloge biologique et marcher une heure le matin pour activer production de cortisol, permettant un bon réveil du corps.
Les personnes âgées et les jeunes enfants sont plus sensibles à ce changement. Il est donc conseillé d’avancer de 15 minutes l'heure du coucher et des repas la semaine précédant le changement d'heure. Quant aux adultes, il est important de se reposer, de ne pas trop surcharger ses journées pour permettre au corps de s'adapter.