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Maladies tropicales

Moustique tigre : 6 erreurs qui attirent cet insecte vecteur de la dengue

Les moustiques tigres ont colonisé l’Hexagone depuis 2017, plusieurs erreurs favorisent leur prolifération.

Moustique tigre : 6 erreurs qui attirent cet insecte vecteur de la dengue GordZam/istock




L'ESSENTIEL
  • Le moustique tigre, espèce invasive, est désormais présent dans 70 départements français.
  • Pour éviter sa prolifération dans votre jardin, il faut entre autres éviter d'avoir des eaux stagnantes, de hautes herbes et une végétation dense.
  • Pour éviter les piqûres, portez des vêtements longs, amples et clairs. Il est conseillé aussi d'utiliser un répulsif.

L’Aedes albopictus, plus communément appelé moustique tigre, est originaire des forêts tropicales d’Asie du Sud-Est. Profitant du développement du commerce international, l’insecte est parvenu à coloniser l’Europe et l'Hexagone. Il est aujourd’hui présent dans 70 départements français. 

Or, le moustique tigre peut être vecteur de virus comme ceux de la dengue, du chikungunya ou du Zika. Il est ainsi important d’éviter les erreurs facilitant son installation dans votre environnement.

Moustiques tigres : les erreurs qui favorisent leur prolifération

Les insecticides et les répulsifs ne parviennent pas vraiment à éliminer durablement les moustiques tigres. Ainsi, l’un des meilleurs moyens pour s’en débarrasser (ou au moins de limiter leur prolifération) est de réduire au maximum leurs lieux de repos et de ponte. Ainsi, il ne faut pas : 

  • avoir d’herbes hautes et une végétation trop dense dans votre jardin : il est ainsi recommandé de débroussailler les terrains ou encore de tailler les haies et les arbres ; 
  • laisser les fruits tombés et les débris végétaux au sol : les moustiques peuvent s'y abriter ; 
  • garder dans votre jardin des objets où l’eau stagne : ils offrent des lieux de reproduction parfait pour les moustiques. "La femelle pond dans toutes sortes de récipients et réservoirs d’eau artificiels : vases, pots, fûts, bidons, rigoles, terrasses sur plots, vieux pneus…", met en garde l’Anses
  • oublier de changer l’eau des plantes et des fleurs : renouvelez l’eau au moins une fois par semaine. Et, si c’est possible, supprimez les soucoupes ou remplacez l’eau des vases par du sable humide ;
  • ne pas nettoyer régulièrement les gouttières, les regards, les caniveaux et les drainages : les eaux de pluie et usées stagnantes sont des lieux très appréciés des moustiques ;
  • avoir des réservoirs d’eau sans voile moustiquaire ou tissu protecteur.

L’Agence Régionale de Santé de l'Île-de-France rappelle aussi qu’il faut "couvrir les piscines hors d’usage et évacuer l’eau des bâches ou traiter l’eau (eau de javel, galet de chlore, etc.)".

Moustique tigre : comment se protéger des piqûres et des maladies ?

Même si vous avez fait le nécessaire dans votre jardin pour limiter les habitats du moustique tigre, certains peuvent continuer à déranger vos journées estivales, l’animal étant principalement diurne. 

Pour éviter les piqûres, il est recommandé de : 

  • porter des vêtements longs, amples et clairs ;
  • utiliser des répulsifs cutanés en suivant les précautions d’emploi indiquées : n’hésitez pas à demander conseil au pharmacien ou au médecin. De plus, certaines plantes éloignent aussi l’insecte comme l’eucalyptus citronné, le géranium ou encore la lavande ;
  • utiliser des moustiquaires quand c’est possible. 

La lutte contre le développement des moustiques tigres est un sujet important. Dans un avis publié le 5 avril, le Comité de veille d’anticipation des risques sanitaires (COVARS) a mis en garde contre le risque de multiplication des cas de chikungunya, de dengue ou de virus Zika en France en raison du changement climatique, mais également de l’augmentation des échanges internationaux à l’image des Jeux olympiques de 2024. "La conjonction prochaine de grands évènements sportifs internationaux en métropole pendant la saison estivale, engendrant d’importantes migrations de populations venant du monde entier renforce les risques de survenue de foyers de dengue, Zika et chikungunya", prévient l’organisme.

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