- La longévité serait due à un certain état d’esprit et à de bonnes habitudes pour la santé mentale, d’après le témoignage de plusieurs centenaires.
- La recherche a démontré que le fait d'avoir un but et d’avoir trouvé un sens à sa vie est depuis longtemps associé à la longévité.
- Exercer et protéger son cerveau contre le stress permettent également de vivre plus longtemps.
La génétique joue un rôle important dans les chances d'une personne d'atteindre 100 ans en bonne santé, voire de les dépasser, mais d’autres facteurs entrent aussi en ligne de compte.
Quels sont les points communs des centenaires ?
Des centenaires interrogés par le Dailymail, ont en effet en commun d'avoir un but et un sens de la communauté, de rester positifs et de garder l'esprit vif, ce qui garantirait leur longévité d’après eux. Et en effet, les spécialistes qui étudient les centenaires savent depuis des années que le fait de s'adonner à des passe-temps, d'accomplir des tâches quotidiennes, de s'occuper de sa famille et de ses amis a un effet bénéfique considérable sur les chances de survie d'une personne jusqu'à 90 ou 100 ans.
Dans l’article, les centenaires ont déclaré que le fait de rester positif et de vivre dans le présent leur a permis de garder un cœur jeune, tandis que d'autres se sont adonnés à des passe-temps sur le tard. C’est le cas de Mme Apfel qui est devenue mannequin à 97 ans après avoir mené une longue carrière de décoratrice d'intérieur et de femme d'affaires : "Mon premier grand travail dans la mode a eu lieu lorsque j'avais 84 ans, alors pour moi, aussi cliché que cela puisse paraître, l'âge n'est qu'un nombre. C'est pourquoi je ne m'arrêterai jamais de travailler. Ma philosophie est de vivre dans l'instant présent - hier est passé, on ne sait même pas s'il y aura un lendemain, alors autant profiter d'aujourd'hui."
Norma Barzman, 102 ans, scénariste californienne, a de son côté déclaré que développer des centres d’intérêts et élargir son cercle de connaissances est sa fontaine de jouvence : "Je vois d'autres personnes âgées qui ne sont pas très actifs et qui ne s'intéressent pas à grand-chose, alors que j'adore faire des découvertes. J'ai rencontré des personnes de mon âge qui travaillent, qui écrivent, qui peignent, et qui ont une vie bien plus heureuse... Continuez à faire des choses !”
Trouver un sens à sa vie permet de vivre plus longtemps
Le Dr Gladys McGarey, 102 ans, a déclaré que le fait d'avoir un but dans la vie l'aide à rester jeune. Et en effet, c’est prouvé : les personnes qui pensent que leur vie a un sens ont un taux plus faible de cortisol, une hormone chimique qui aide à réguler la façon dont notre corps réagit au stress. Elle est activée dans les glandes surrénales - qui se trouvent juste à côté des reins - et se disperse dans tout le corps. Outre sa réputation "d'hormone du stress", le cortisol est responsable de la régulation de la tension artérielle et du système immunitaire et a également un impact sur notre niveau d'énergie.
De plus, une méta-analyse de 2016 portant sur 10 études distinctes impliquant au total plus de 136.000 personnes a montré que le fait d'avoir un but dans la vie peut réduire de 17 % le risque de mortalité toutes causes confondues.
La centenaire a expliqué qu'en trouvant son "pourquoi", on a plus de chances de trouver sa communauté et de bien s'entourer, un autre élément-clé pour vivre longtemps et en bonne santé. Il est également essentiel de garder l'esprit vif pour vivre longtemps. Bernard Kalb, un ancien journaliste du Maryland décédé en janvier à l'âge de 100 ans, se tenait au courant de l'actualité : "Je lis les journaux tous les matins, je souligne ce qui est le plus urgent et j'essaie de le coller dans mon esprit" a-t-il raconté.
Enfin, le maintien d'une attitude positive renforce le cerveau et permet d’éviter le type de déclin cognitif que l'on observe chez de nombreuses personnes âgées ou atteintes de démence dont les complications sont souvent fatales.