- Le célibat est souvent stigmatisé alors qu'il peut être un choix et source de bonheur.
- Les normes sociales et culturelles valorisant la vie de couple et de famille peuvent peser sur les personnes célibataires.
- Pourtant, il est tout à fait possible d'être célibataire sans être solitaire, en multipliant les interactions avec les autres dans tous les domaines de sa vie.
Entre la pression sociale, la construction d'un idéal romantique, ou l'idée qu'un célibataire a échoué, les raisons sont nombreuses pour stigmatiser le célibat. Cependant lorsqu'il s'agit d'un choix, il peut être source de bonheur.
Pourquoi redoute-t-on le célibat ?
Si bien sûr on peut se sentir heureux et ressentir du plaisir au contact de quelqu'un, cette satisfaction n'est pas seulement en lien avec la relation amoureuse mais tout simplement l'attachement à un être cher. Le besoin d'être avec les autres est un besoin fondamental qui peut pousser à associer le célibat avec la solitude, une expérience psychique qui n'a pourtant rien à voir.
Être célibataire ne veut pas dire souffrir de solitude
Souvent associé, le célibat et la solitude sont pourtant des états psychiques très différents. Si le célibat renvoie à l'absence de partenaire, la solitude quant à elle est une expérience de souffrance psychique en lien avec le manque d'interaction sociale. Au contraire, il est tout à fait possible d'être célibataire sans être solitaire, en multipliant les interactions avec les autres dans tous les domaines de sa vie.
Ainsi, lorsque le célibataire choisit, pour diverses raisons personnelles, de ne pas aller vers un engagement de couple, il peut y trouver un bien-être supérieur en choisissant ses interactions sociales en fonction de ses propres besoins.
Quel est l'influence de la pression sociale sur les célibataires ?
Les normes sociales et culturelles valorisent la vie de couple et de famille comme un idéal du fait de l'organisation de la société autour du noyau familial. Être célibataire peut donc être considéré comme un échec personnel à construire une vie de couple, parfois en lien avec une immaturité ou un caractère égoïste. Le célibataire est ainsi victime de nombreux préjugés allant de son caractère amer ou aigri, sa peur de l'engagement ou sa recherche désespérée et malheureuse à trouver un ou une partenaire de vie.
De plus, la pression de l'amour romantique, tel que décrit dans les médias, peut généraliser l'idée que se lier à un ou une partenaire est un engagement à vie, sans remise en question possible. Celui qui ne trouverait pas "l'amour de sa vie", ou qui aurait vécu des séparations multiples, est alors culpabilisé pour ce qui est perçu comme un échec.
En savoir plus : "Célibataire mode d'emploi" de La Célibataire La Vraie, et La Trentaine Tmtc.