Les raisons pour lesquelles les jeunes souffrent plus mentalement qu'auparavant sont complexes et multiples mais la pandémie de 2020, entre autres, a joué un rôle majeur dans l'augmentation des cas de dépression, d'anxiété, de troubles du comportement et de dépendance, qui perdurent encore en 2023.
Les conséquences de la pandémie mises en évidence
De plus en plus d'études le démontre, les jeunes et les adolescents rencontrent des problèmes de santé mentale en lien en grande partie avec la pandémie de Covid 19 en 2020 et 2021. A cet âge, l'impact des restrictions sur la vie sociale, à un moment particulièrement sensible de leur développement, semble perdurer encore 3 ans après avec une augmentation significative des consultations auprès de professionnels médicaux et psychologiques.
L’impact des heures sur les écrans
En plus du contexte anxiogène actuel, les jeunes se sont tournés massivement sur le numérique pour se socialiser, augmentant ainsi leur temps d’exposition aux écrans. Les réseaux sociaux pouvant aussi être une source de stress et de pression pour des jeunes exposés à des messages négatifs, à la cyberintimidation et à la comparaison sociale constante. Certains troubles du comportement (comme le TDAH par exemple), les addictions (y compris les troubles du comportement alimentaire), l'anxiété et la dépression ont ainsi augmenté de façon significative et inquiètent les professionnels de la sante mentale.
Comment aider un adolescent en détresse ?
La souffrance psychologique des adolescents peut prendre différentes formes, qu'il s'agisse de difficultés scolaires, de troubles du sommeil ou de l'appétit, ou encore d'un changement de comportement inexpliqué. Proposer de consulter un professionnel de santé peut aider à faire un travail pour mieux gérer ses émotions, développer de la résilience et faire face aux situations difficiles.
À cet âge, il est essentiel de détecter et de traiter précocement les troubles mentaux en privilégiant les approches non pharmacologiques, si possible, et en soutenant le jeune à la fois sur le plan scolaire et familial.
Source : who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/adolescent-mental-health