Selon une nouvelle étude, la pollution atmosphérique peut aggraver les troubles du mouvement après un accident vasculaire cérébral ischémique (AVC).
Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont exposé, par voie intranasale, des souris à des aérosols urbains provenant de Pékin (Chine) pendant une semaine. Ces souris ont ensuite été soumises à un AVC ischémique. Par rapport à des souris témoins, les résultats ont montré que les souris exposées à la pollution de l'air ont présenté une neuroinflammation accrue après l'AVC. Des expérience menées en remplaçant la pollution atmosphérique de Pékin par des particules provenant de Yokohama (Japon) ont donné des résultats similaires.
Les particules peuvent passer du nez au cerveau
Une des explications de cet effet de la pollution serait que les particules peuvent passer du nez au cerveau, où elles peuvent causer des dommages.
Les chercheurs sont allés plus loin en identifiant les composants spécifiques de la pollution de l'air qui peuvent directement contribuer à un pronostic plus défavorable de l'AVC ischémique. Selon leur étude, ce sont les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) présents dans les particules de l'air urbain qui peuvent potentiellement aggraver la récupération après un AVC ischémique en augmentant la neuroinflammation.
L'AVC est une maladie grave
Les résultats soulignent la nécessité de lutter contre la pollution de l'air pour réduire les risques d'AVC et améliorer le pronostic des patients qui en sont atteints.
L'AVC est une maladie grave qui peut causer des dommages permanents ou la mort, en particulier chez les personnes âgées. Une des principales causes de l'AVC est l'obstruction d'un vaisseau sanguin dans le cerveau.