- La FNCGM se dit favorable à la proposition de loi portant sur la création du congé menstruel.
- Ce texte pourrait permettre "la reconnaissance de l'existence de troubles pathologiques des règles pouvant entraîner une invalidité temporaire".
- Les députés espagnols ont adopté un projet de loi instaurant un congé menstruel dans leur pays.
Dans un communiqué de presse, la Fédération Nationale des Collèges de Gynécologie Médicale (FNCGM) salue la proposition de loi portant sur la création du congé menstruel.
"La proposition de loi portant sur la création du congé menstruel envoie un signal positif pour la reconnaissance de l'existence de troubles pathologiques des règles entraînant une invalidité temporaire", estiment les médecins.
La dysménorrhée, douleur survenant au moment des règles
Lorsqu'elle est sévère, la dysménorrhée (douleur survenant au moment des règles) peut devenir véritablement invalidante et impacter la qualité de vie scolaire ou professionnelle des femmes.
"Mettre en place un congé menstruel, c'est reconnaître leurs souffrances et admettre que la dysménorrhée peut avoir des conséquences significatives", se félicitent les spécialistes. "Mais ce congé menstruel n'a de sens que si la dysménorrhée est prise en charge dans sa globalité, avec des consultations dédiées, des explorations et des traitements médicamenteux adaptés", complètent-ils.
"L’idée d’un congé qui puisse s’adapter à un besoin physiologique est donc un progrès incontestable", juge la FNCGM. "Espérons que sa mise en place ne rencontrera pas trop de freins de la part des employeurs ou des femmes elles-mêmes par crainte de discriminations", conclut la fédération.
Congé menstruel en Espagne : une première en Europe
A la suite de la mise en place du dispositif par quelques entreprises, les parlementaires français ont déposé un texte allant dans ce sens. Courant février, les députés espagnols ont de leur côté adopté définitivement un projet de loi instaurant dans leur pays un congé menstruel, une première en Europe.
