- La semaine de la santé sexuelle se déroule du 5 au 9 juin.
- Depuis 2022, certains moyens de contraception sont pris en charge à 100% par l’Assurance Maladie.
- Depuis l’année dernière, il est maintenant possible de faire un dépistage du VIH sans ordonnance directement en laboratoire de biologie médicale.
Alors que se déroule actuellement la semaine nationale de la santé sexuelle, on vous rappelle tout ce qui a changé dans ce domaine au cours des derniers mois.
Certains moyens de contraception pris en charge à 100%
Depuis le 1er janvier 2022, certains moyens de contraception sont pris en charge à 100% par l’Assurance Maladie pour les jeunes femmes de moins de 26 ans (ce qui représente environ 3 millions de personnes). On parle ici notamment des pilules hormonales de 1ère ou de 2ème génération, de l’implant contraceptif hormonal ou encore du stérilet. "Les consultations de médecin ou de sage-femme, les examens et les actes médicaux en lien avec la contraception sont également désormais remboursés pour ce public" ajoute le ministère de la Santé dans un communiqué.
Par ailleurs, depuis l’année dernière, il est maintenant possible de faire un dépistage du VIH sans ordonnance directement en laboratoire de biologie médicale, un acte là encore dorénavant pris en charge à 100%. "Ce dispositif sera d’ailleurs étendu d’ici l’automne à d’autres infections sexuellement transmissibles (IST), conformément aux dispositions portées par le ministre de la Santé et de la Prévention en application de la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2023", précise le ministère de la Santé.
Remboursement des préservatifs
Enfin, depuis le 1er janvier 2023, la contraception d’urgence est disponible en pharmacie sans ordonnance et prise en charge à 100% par l’Assurance Maladie pour toutes et tous. Comme annoncé par le Président de la République le 8 décembre 2022, les préservatifs sont également disponibles depuis janvier sans ordonnance en pharmacie et pris en charge à 100% par l’Assurance Maladie pour les moins de 26 ans (deux marques sont remboursées à ce jour, NDLR).
"Depuis le mois de janvier, 11,2 millions de préservatifs ont été pris en charge par l'Assurance Maladie, contre 4,2 millions sur la même période en 2022", chiffrent les autorités sanitaires. "Des travaux sont en cours pour intégrer de nouvelles marques et d’autres types de préservatifs, notamment internes et sans latex", concluent les experts en santé publique.
Une grossesse sur trois est non prévue
En France, une grossesse sur trois est non prévue et 64 % d’entre elles donnent lieu à une interruption volontaire de grossesse (IVG).
Depuis 2016, le nombre de diagnostics d’infection à gonocoque augmente sur notre territoire, notamment chez les hommes. En 2021, 29% des infections à VIH ont été découvertes à un stade avancé de l’infection, une proportion qui ne diminue pas depuis plusieurs années.