A l’occasion de la semaine de la santé sexuelle, la Fédération Nationale des Collèges de Gynécologie Médicale rappelle l’importance de la sensibilisation aux divers moyens contraceptifs, notamment en ce qui concerne les hommes.
Contraception masculine dite "thermique"
"Les hommes doivent être informés de la contraception masculine dite « thermique », qui consiste à augmenter légèrement la température des testicules grâce à la chaleur corporelle à l’aide d’un sous-vêtement adapté", écrivent les médecins dans un communiqué commun. "Les hommes ont aussi la possibilité de recourir à la contraception définitive par stérilisation, aussi appelée vasectomie", rappellent les spécialistes.
Cette mise en avant de nouveaux moyens de contraception masculine par des professionnels de santé marque un net changement des mentalités sur ces questions, de plus en plus abordées au sein des couples français.
"Si la pilule reste le moyen contraceptif le plus utilisé en France, on note toutefois une désaffection des femmes pour la contraception hormonale, conséquence de la controverse de 2012-2013 sur les pilules de nouvelles générations mais également de certaines intolérances aux effets secondaires", souligne d’ailleurs à ce propos la FNCG.
Contraception non hormonale
Les gynécologues estiment ainsi logiquement qu’il est aussi primordial de sensibiliser les femmes à la grande variété de modes de contraception non hormonale qui sont à leur disposition : dispositif intra-utérin ou stérilet, diaphragme, spermicide, cape cervicale, préservatif et méthodes naturelles. "Parallèlement, la contraception d’urgence reste sous-utilisée", déplore Santé Publique France.
En France, une grossesse sur trois est non prévue et 64 % d’entre elles donnent lieu à une interruption volontaire de grossesse (IVG).