- Des repas réguliers mais moins nombreux peuvent prévenir l'obésité et les troubles métaboliques d’après des chercheurs américains.
- Le jeûne intermittent qui suit cette ligne de conduite est particulièrement recommandé.
- Il permet d’améliorer la résistance à l’insuline et le contrôle du poids.
Il y a des effets de mode qui sont bénéfiques pour la santé. Celle du jeûne intermittent, prôné par de nombreuses célébrités, en est un exemple.
En effet, ce type de jeûne, qui consiste à prendre des repas réguliers mais moins nombreux, à supprimer les en cas de fin de soirée et à ne pas manger pendant 12 à 16 heures (souvent pendant la nuit) pourrait être la solution pour prévenir le diabète de type 2 et l'obésité d’après des chercheurs de l'université de Géorgie (Etats-Unis).
Manger toute la journée est un facteur de risque d'obésité et de diabète de type 2
Après une méta-analyse, un examen approfondi des études publiées et évaluées par des pairs, les chercheurs ont établi un lien entre le nombre de repas, l'obésité et le diabète de type 2.
Le diabète de type 2 est un trouble du métabolisme principalement lié au mode de vie, rappelle l’Inserm : "Une alimentation trop grasse et trop sucrée, combinée à la sédentarité (absence d’exercice physique), mène à l’obésité qui constitue en elle-même un facteur majeur de risque de diabète.”
Et le fait de prendre trois repas par jour et grignoter entre eux contribuerait au problème, d’après les chercheurs.
Manger pendant un temps limité est bénéfique pour le métabolisme et le poids
En effet, cela empêche les niveaux d'insuline de baisser au cours de la journée ce qui entraîne une résistance à l'insuline et souvent un diabète de type 2.
Au contraire, les chercheurs ont découvert qu'une alimentation limitée dans le temps permet à l'organisme de se reposer et de réduire les taux d'insuline et de glucose, ce qui peut améliorer la résistance à l'insuline, la santé cérébrale et le contrôle de la glycémie.
Elle permet également de réduire l'apport calorique d'environ 550 calories par jour, sans le stress du comptage des calories.
L'alimentation impacte la qualité du sommeil
En outre, selon la publication, tous les petits-déjeuners ne se valent pas. “Privilégiez les bonnes graisses et les protéines, comme les œufs, et évitez les céréales et les pâtisseries pleines de sucre”, expliquent les chercheurs.
"Il faut également éviter de manger tard dans la nuit", explique Krzysztof Czaja, professeur agrégé de sciences biomédicales au College of Veterinary Medicine de l'Université de Guernesey, dans Science Daily.
"Nos collations de minuit provoquent un pic d'insuline, de sorte qu'au lieu d'entrer dans un état de repos lorsque nous dormons, notre système digestif travaille à la digestion. C'est pourquoi nous nous réveillons fatigués le matin, parce que nous n'avons pas assez de sommeil réparateur"
Un cercle vicieux, puisque le manque de sommeil augmente les envies de sucre et avec lui le risque d’obésité et de diabète de type 2.