- La curcumine est le principe actif présent dans la racine de la plante de curcuma.
- Celle-ci a de nombreuses vertus pour la santé physique et neurologique.
- Néanmoins, elle est contre-indiquée pour certaines personnes.
Dès que possible, certains assaisonnent leur plat avec du curcuma. Mais au-delà du goût, cette épice jaune-orange a aussi de nombreux bienfaits pour la santé physique et neurologique. Cela vient de la curcumine, principe actif présent dans la racine de la plante, qui a de nombreuses vertus.
Le curcuma, une épice aux nombreuses vertus pour la santé
Cette épice est connue pour ses propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires qui préviendraient les maladies liées au vieillissement, notamment le développement de pathologies cardiaques, du diabète de type 2 et de certains cancers.
L’aspect anti-inflammatoire de cette épice est un remède pour beaucoup de maux. Elle permettrait de lutter contre les douleurs musculaires lors d’efforts physiques, contre l’arthrite, les rhumatismes mais aussi contre certains troubles digestifs et intestinaux, notamment les ballonnements.
“Une étude clinique contrôlée avec un groupe placebo a montré une certaine efficacité du curcuma dans les troubles digestifs mineurs (brûlures d’estomac, ballonnements, flatulences, etc.)”, peut-on lire sur le Vidal.
Le curcuma peut soigner ou prévenir certains troubles neurologiques
Au niveau neurologique, cette épice est aussi intéressante dans plusieurs pathologies, dont la dépression. En effet, selon une étude publiée en 2015 dans la revue Phytotherapy Research, le curcuma serait même plus efficace que le Prozac (un médicament antidépresseur).
“Les effets antidépresseurs et anti-anxiolytiques positifs de la curcumine sont très probablement attribuables à sa capacité à normaliser des mécanismes physiologiques spécifiques”, explique le Dr Lopresti, auteur de cette étude.
D’autre part, consommer régulièrement de la curcumine pourrait aider à prévenir l’apparition de certaines maladies neurologiques, comme celle d’Alzheimer selon cette étude. Les chercheurs ont comparé la prévalence de cette pathologie entre la population indienne âgée de 70 à 79 ans et la même tranche d’âge aux États-Unis. Résultat : la prévalence était 4,4 fois inférieure pour les premiers qui consommaient plus de curcumine dans leur alimentation.
Mais tout le monde peut-il consommer du curcuma ? Selon le Vidal, il y a des contre-indications. Les personnes qui souffrent d’obstruction des voies biliaires, de maladie du foie, d’ulcère de l’estomac doivent demander l’avis de leur médecin avant de prendre du curcuma.
Enfin, pour les femmes enceintes, celles qui allaitent et les moins de 18 ans, il est recommandé de ne pas en prendre hors usage alimentaire.