Près de 40% des filles et des femmes âgées de 12 à 21 ans souffrent d'une carence en fer, selon une nouvelle étude publiée dans la revue JAMA. 6% ont même une anémie ferriprive.
Un problème courant
Pour parvenir à ces chiffres, les chercheurs ont évalué des échantillons de sang de 3.490 filles et femmes non enceintes âgées de 12 à 21 ans aux États-Unis entre 2003 et 2020.
Les résultats montrent que la carence en fer est un problème courant mais souvent sous-estimé, malgré la disponibilité de traitements efficaces. Les recommandations actuelles concernant le dépistage de l'anémie varient, ce qui souligne l'importance de surveiller ces conditions chez les adolescentes et les femmes.
Le véganisme en cause ?
Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette prévalence élevée de la carence en fer chez les femmes. Des experts suggèrent notamment que la montée du véganisme pourrait contribuer à ce chiffre. En effet, une alimentation végétalienne peut être déficiente en fer, car la viande rouge est la meilleure source de cet élément vital.
Les menstruations peuvent également entraîner une perte de fer chez les femmes.
Une carence en fer peut avoir des conséquences néfastes sur la santé, entraînant une fatigue chronique, une diminution des performances cognitives et même des complications graves si elle n'est pas traitée.
Des conséquences néfastes sur la santé
Une alimentation normale apporte environ 10 à 15 mg de fer par jour. Les besoins en fer peuvent être couverts en consommant du foie, de la viande, du poisson, des fruits de mer, des légumineuses, des noix, des céréales, du jaune d’œuf et des légumes à feuilles vertes.
Le fer est nécessaire au transport et à l’utilisation de l’oxygène par les globules rouges, ainsi qu’au fonctionnement de certaines enzymes.