- Un homme est mort parce qu’il n’a pas reçu la bonne dose de traitement contre une bactérie à l’hôpital.
- Il avait contracté à Chypre une bactérie nommée campylobacter que l’on peut trouver dans l’eau et les aliments.
- C’est sa femme, ancienne médecin qui s’est rendue compte de l’erreur de médication après son décès
Les erreurs médicales sont loin d’être rares et leurs issues peuvent être dramatiques, comme en témoigne l’histoire d’un britannique de 63 ans, révélée dans le journal Eastern Daily Press.
Une bactérie avait contaminé l'eau en bouteille
Tombé malade après avoir consommé de l’eau contaminée à Chypre pendant ses vacances, Colin Greenway a finalement succombé quelques jours après son passage à l’hôpital à son retour en Angleterre.
Les médecins lui ont expliqué qu’il souffrait d’une maladie provoquée par une bactérie nommée campylobacter, présente dans l’estomac des animaux d’élevage. Elle est responsable de nombreuses intoxications alimentaires après avoir consommé de l’eau ou des aliments contaminés.
Erreur de médication : il meurt quelques jours plus tard
Ils l’ont renvoyé chez lui où il est mort 4 jours plus tard d’une embolie pulmonaire.
Une embolie pulmonaire est une obstruction d'une artère des poumons, le plus souvent par un caillot de sang. Une phlébite en est à l'origine. L'embolie pulmonaire nécessite un traitement en urgence, rappelle l’Assurance Maladie.
L’interne qui l’a soigné avait malheureusement prescrit la moitié de la dose habituelle de médicaments utilisés pour réduire le risque de développer des caillots sanguins.
Les erreurs médicales font de nombreuses victimes en France
C’est la femme du défunt, elle-même médecin à la retraite, qui a eu connaissance de l’erreur de médication après avoir vérifié la prescription. L’affaire a fait grand bruit outre-Manche où certains hôpitaux sont amenés à revoir leurs procédures et l’encadrement de leur personnel de santé.
En 2021, en France, la Haute Autorité de santé a recensé 1.874 EIGS (Evénements Indésirables Graves associés aux Soins). Mais pour les associations, qui expliquent l’écart par la culture de l’omerta qui règne dans ce domaine, le nombre de ces erreurs médicales s'élèverait à 450.000 et 60.000 décès.