- Les symptômes d'un cancer du poumon peuvent être nombreux et non spécifiques.
- Ils peuvent être respiratoires mais également être plus généraux.
- Déceler les signaux d’alerte peut augmenter les chances de survie.
Même si le cancer du poumon peut être présent bien avant le début des symptômes, il y a des signes d’alerte qui sont susceptibles d'aider à poser un diagnostic et réagir rapidement. Ils peuvent être respiratoires mais également non respiratoires, rappelle l’Assurance Maladie.
Cancer du poumon : quels sont les symptômes respiratoires ?
En ce qui concerne les symptômes respiratoires, ils sont multiples, mais ils ne sont pas spécifiques, puisqu’ils peuvent être présents dans d’autres maladies. Chez les fumeurs ou anciens fumeurs, une toux, parfois d'apparence anodine, peut être un signe de cancer si elle persiste ou s’aggrave.
Un essoufflement d'apparition récente ou d'une aggravation de difficultés respiratoires, des douleurs au niveau du thorax ou des épaules, des crachats contenant du sang (appelés hémoptysies), des infections pulmonaires répétées comme des bronchites ou des pneumonies doivent aussi attirer l'attention.
Un autre des symptômes respiratoires à surveiller est une modification de la voix (du timbre ou de l'intensité). Elle devient souvent enrouée ou voilée, ou encore des sifflements pendant la respiration.
Cancer du poumon : les syndromes anormaux doivent être surveillés
Un avis médical est également nécessaire en présence de certains symptômes non respiratoires comme une fatigue anormale et prolongée (asthénie), des difficultés à avaler (dysphagie), une perte récente d'appétit ou encore une perte de poids involontaire.
Les experts évoquent également un symptôme particulier : un œdème du cou et des paupières le matin au réveil dû à la compression de la veine cave supérieure par des ganglions présents dans le thorax.
En outre, toute anomalie durable et qui ne régresse par spontanément doit faire l’objet d’une surveillance : "des symptômes accompagnant un cancer du poumon mais sans lien avec les poumons peuvent apparaître. Ils sont regroupés sous le nom de "syndromes paranéoplasiques"”, explique l’Assurance Maladie.
Cancer du poumon : le diagnostiquer tôt augmente les chances de survie
Le cancer du poumon est le 3e cancer le plus fréquent et la 1re cause de décès par cancer en France, rappelle l’Institut National du Cancer.
Plus le diagnostic de cancer du poumon est posé tôt, meilleure sera la prise en charge de la maladie et plus grandes seront les chances de survie du patient. C’est pourquoi il est important de consulter un médecin dès l’apparition des premiers symptômes insiste la Fondation pour la Recherche sur le Cancer.