“Du 31 juillet au 6 août 2023, une légère augmentation des indicateurs [a été] observée, mais ils restent à des niveaux faibles, selon le point de situation publié par Santé Publique France le 11 août 2023. La situation actuelle nécessite de rester vigilant.”
Un constat de vigilance partagé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), sont le directeur, Tedros Adhanom Ghebreyesus, estime que “tous les pays devraient continuer à proposer la vaccination contre la Covid-19, en particulier pour les groupes les plus à risque, qui sont les plus susceptibles d’être hospitalisés ou de mourir”, selon son allocution du 9 août dernier. Cette position est partagée par les autorités françaises.
Covid-19 : une campagne de vaccination lancée en octobre
En France, la vaccination est l'une des armes privilégiées contre la lutte contre le coronavirus. Une note interministérielle publiée fin juillet et consultée par L’Express, indique que la campagne de rappel vaccinal contre la Covid-19 débutera à l’automne et qu’elle sera couplée à celle contre la grippe. Plus précisément, elle sera lancée le 17 octobre en métropole, Guadeloupe, Martinique et Guyane, et le 6 septembre à Mayotte.
Depuis, la direction générale de la Santé (DGS) a indiqué lors d’un point presse le 11 août à l'agence spécialisée APMNews qu’il “n'était pas prévu d'avancer le début de la campagne vaccinale Covid-19”.
Une campagne de vaccination pour les personnes à risque mais ouverte aux volontaires
Conformément aux recommandations émises par la Haute Autorité de Santé (HAS) en février dernier, la campagne de vaccination ciblera les individus les plus à risque de forme grave de la maladie, en particulier : les 65 ans et plus, les personnes immunodéprimées, celles atteintes de toute autre comorbidité, mais aussi les individus en contact régulier avec ces personnes, dont les professionnels du secteur sanitaire et médicosocial.
“Si une personne n’est pas dans la cible [des recommandations de rappel] et souhaite recevoir un rappel, elle pourra en bénéficier gratuitement”, indique l’Assurance Maladie, qui souligne les règles : “le délai à respecter après la dernière injection ou infection est de 6 mois minimum, quelle que soit la situation de la personne.”
Enfin, la HAS recommande “préférentiellement l’administration des vaccins bivalents adaptés à Omicron quel(s) que soi(en)t le(s) vaccin(s) administré(s) précédemment”. Ces vaccins protègent contre la souche originale du virus de la Covid-19, mais aussi contre les sous-variants d’Omicron.
Actuellement, un nouveau variant Eris est en augmentation selon le bulletin d’évaluation des risques de ce variant publié par l’OMS. “Au cours de la semaine (…) du 17 au 23 juillet 2023, la prévalence mondiale de l'EG.5 était de 17,4 %, peut-on lire dans ce document. Il s'agit d'une augmentation notable par rapport aux données rapportées quatre semaines avant, lorsque la prévalence mondiale de l'EG.5 était de 7,6 %.” Des laboratoires travaillent à la mise au point d’un nouveau vaccin capable de le cibler. Selon les informations diffusées, il pourrait être disponible à partir du mois de septembre.