- L’Ecosse, et particulièrement Glasgow, font face à une augmentation des cas de rachitisme.
- Le manque d'exposition à la lumière du soleil peut entraîner le rachitisme à cause d’une carence en vitamine D.
- Les experts appellent à augmenter les apports en vitamine D notamment grâce à une alimentation de qualité.
Une augmentation de 25 pour cent : Voilà les nouveaux chiffres inquiétants des cas de rachitisme au cours des dernières années en Ecosse. Glasgow est particulièrement touchée, d’après le Scottish Daily Express.
Rachitisme : elle est due à une carence en vitamine D
Le rachitisme peut entraîner des jambes arquées, un retard de croissance, des douleurs osseuses, un front large et des troubles du sommeil.
Cette maladie est causée par un manque de Vitamine D, produite par l'exposition à la lumière du soleil.
On peut aussi la trouver dans l’alimentation, mais elle y est peu présente ( dans les poissons gras, le foie, certains champignons et le jaune d'œuf).
Rachitisme : Glasgow est particulièrement touchée
Au total, 442 cas de rachitisme ont été enregistrés en 2022 en Ecosse, contre 482 pour l'ensemble de l'Angleterre, alors que la population est dix fois moins importante.
Et la plupart (356) l'ont été dans la région de Glasgow, l'une des régions les plus pauvres de la province, avec un tiers des enfants vivant dans la pauvreté, ce qui en fait un point chaud de l’épidémie.
Rachitisme : l'alimentation joue un rôle primordiale
Associée aux bidonvilles du XIXe siècle, le rachitisme avait quasiment disparu au Royaume-Uni il y a plus d'un demi-siècle après que l’accent ait été mis sur l’importance des régimes alimentaires sains et de l'exposition au soleil.
Le Dr Chris Williams, du Royal College of General Practitioners Scotland, a déclaré au Sunday Times : "Il faut faire davantage pour protéger les personnes à faibles revenus contre les produits à faible valeur nutritionnelle ou susceptibles de conduire à la malnutrition s'ils sont consommés à la place d'alternatives plus saines. Les personnes et les communautés vulnérables qui n'ont pas un accès suffisant à des aliments frais et nutritifs ont besoin d'une protection accrue contre les produits à faible valeur nutritionnelle.”