Cette infection grave, également connue sous le nom de maladie du légionnaire, est causée par la bactérie Legionella pneumophila et peut entraîner des pneumonies potentiellement mortelles. Les chercheurs ont identifié plusieurs facteurs de risque, notamment l'âge, les maladies pulmonaires préexistantes et les conditions environnementales favorables à la multiplication de la bactérie.
L'influence du microbiome des voies respiratoires sur la gravité des pneumonies bactériennes
Selon les chercheurs, la composition du microbiome, la quantité de pathogènes présents et les interventions cliniques peuvent influencer l'évolution de la maladie. De plus, ils ont découvert que des organismes tels que les champignons, les archées et les protozoaires pourraient contribuer à la progression de la pneumonie. Ces résultats soulignent l'importance de maintenir un équilibre sain du microbiome et de prendre en compte ces facteurs dans le suivi médical des patients.
Une pneumonie grave causée par Legionella pneumophila
Elle se transmet à l'Homme par l'inhalation d'aérosols contaminés, généralement provenant de sources d'eau artificielles telles que les douches, les bains thermaux ou les systèmes de climatisation. Cette bactérie peut provoquer des pneumonies sévères, connues sous le nom de maladie du légionnaire. Le taux de mortalité de la légionellose varie de 5 % à 40 % en fonction du contexte clinique et de la région où a lieu la contamination.
Les facteurs de risque et l'augmentation des cas de légionellose en Europe
Plusieurs facteurs de risque ont été identifiés concernant la légionellose. Parmi eux, on retrouve l'âge élevé, les maladies pulmonaires préexistantes, le tabagisme et l'immunodépression. De plus, environ deux tiers des cas signalés sont des hommes. Ces facteurs peuvent rendre les individus plus vulnérables à l'infection. Depuis 2005, les cas confirmés de légionellose dans l'Union européenne ont augmenté de manière significative, passant de 4.693 cas à 10.004 cas en 2021, soit une augmentation de 113 %. Cette augmentation pourrait être liée au changement climatique, les températures plus élevées de l'eau et les inondations favorisant la multiplication de la bactérie et son accès aux lieux où les humains vivent. Il est donc crucial de renforcer la surveillance et les mesures de prévention pour protéger la population de cette maladie potentiellement mortelle.