- La canicule du mois d'août a fait au moins 400 morts.
- Les personnes âgées de 75 ans et plus constituent la classe d’âge la plus touchée.
- Les températures élevées constituent un risque pour la santé, y compris en dehors des périodes de canicule.
Selon une nouvelle enquête de Santé Publique France, la canicule qui a frappé la France au mois d’août est responsable de 400 décès.
Canicule du mois d'août : +5,4 % de décès
"Depuis cette année et 15 jours après la fin de chaque épisode de canicule, Santé publique France publie un point épidémiologique hebdomadaire incluant une estimation de l’excès de mortalité toutes causes observé pendant les fortes chaleurs", explique l’agence de santé dans un communiqué de presse.
La troisième canicule de l’été s’est déroulée du 11/08 au 26/08 et a concerné 52 départements, dont 19 ont été placés en vigilance rouge.
Près de 400 décès en excès toutes causes confondues (+5,4 %) ont été estimés durant cette période dans les lieux concernés. Les personnes âgées de 75 ans et plus constituent la classe d’âge la plus touchée. En revanche, aucun accident du travail mortel n’a été notifié.
Les températures élevées constituent un risque pour la santé
"Cette première estimation établie à 2 semaines de la fin de l’épisode est issue de données de mortalité non complètes", précise Santé Publique France.
Au-delà de cette période, la population française a été exposée à la chaleur et à plusieurs épisodes de canicule depuis le début de l’été. Ainsi, l’estimation de l'organisme ne reflète pas l’ensemble de l’impact de cette météo sur la santé.
"Les températures élevées constituent un risque pour la santé, y compris en dehors des périodes de canicule, nécessitant la mise en place de mesures de gestion et de prévention pour diminuer l’impact de la chaleur sur les populations", concluent les experts.
La canicule de 2003 a tué près de 15.000 personnes
Depuis 1947, la canicule de 2003 "reste à ce jour la plus sévère jamais enregistrée en France" rappelle le site de Météo France. Cet épisode traumatisant pour beaucoup avait alors provoqué la mort de près de 15.000 personnes au sein de l’Hexagone.