À l’occasion de la journée mondiale de mobilisation pour les personnes atteintes d’eczéma (ou "dermatite atopique") ce 14 septembre, Sanofi dévoile les résultats d’une nouvelle étude réalisée avec l’IFOP sur "Les Français face aux maladies de peau".
L'eczéma provoque des complexes
En France, selon la Société Française de Dermatologie, plus d’un tiers des individus âgés de 15 ans serait touché par une maladie de peau. Un véritable "fléau" qui frappe toutes les catégories de la population.
"Cette enquête d’envergure met en lumière les souffrances psychologiques que peuvent générer les maladies de peau, sources de complexes qui limitent la vie sociale des personnes concernées, souvent victimes de moqueries à l’école comme au travail", expliquent les auteurs du sondage.
Ainsi, près d’un Français sur deux admet être complexé par sa peau (45 %). 45 % des femmes et jusqu’à 80 % des personnes souffrant de dermatite atopique sévère ont d’ailleurs déjà refusé de poster des photos sur les réseaux sociaux en raison du regard négatif porté sur leur peau.
67 % des personnes atteintes d’eczéma sévère souffrent également d’intense anxiété, et 73 % ont vécu des moqueries durant leur scolarité. Par ailleurs, plus d'un tiers des personnes porteuses de dermatite atopique ont déjà renoncé à pratiquer un sport afin de ne pas laisser voir leur peau.
Maladies de peau : un accès aux soins difficile
"L’étude met également en lumière les difficultés rencontrées par les patients pour se soigner, une tendance en forte hausse depuis 12 ans, en raison de la longueur des délais pour obtenir un rendez-vous", peut-on lire dans le rapport.
73 % des Français jugent ainsi difficile l’accès aux soins assurés par les dermatologues, cette tendance ayant considérablement augmenté en 12 ans (+27 points depuis 2011). En effet, il faut en moyenne plus de 3 mois pour obtenir un rendez-vous chez ces professionnels de santé (104 jours en 2023 contre 41 jours en 2012).
"De ce fait, près de la moitié des malades (46 %) ont renoncé à faire traiter leurs problèmes de peau chez un spécialiste, un chiffre qui s’élève à 90 % chez les personnes atteintes d’eczéma sévère", conclut l’enquête.