Deux personnes atteintes du Nipah sont décédées dans le district de Kozhikode, dans l’État indien du Kerala, selon un communiqué de Pinarayi Vijayan, ministre en chef de cet État.
Zoonose : transmission du virus Nipah par l’Homme ou les animaux
“Il ne faut pas avoir peur, mais faire face à cette situation avec prudence, rassure-t-il. Tout le monde doit être prêt à suivre les instructions du ministère de la Santé et de la police et à coopérer pleinement avec les restrictions.”
Pour l’instant, des écoles ont été fermées, les rassemblements collectifs sont limités et plusieurs centaines de personnes ont été testées. Ce n’est pas la première fois que le virus sévit dans cet État. En 2018, dix-sept personnes en sont décédées.
Le Nipah est un virus qui peut être transmis à l’Homme par des animaux, comme les chauves-souris ou les porcs, mais aussi par contact humain. Le période d’incubation va de quatre à quatorze jours mais, selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), “des périodes d’incubation plus longues, pouvant atteindre 45 jours, ont aussi été observées”.
Pas de traitement ni de vaccin pour ce virus
Les premiers signes du virus Nipah sont généralement de la fièvre, des vomissements, des céphalées, des douleurs musculaires et des maux de gorge. Les cas les plus graves peuvent évoluer vers une insuffisance respiratoire aiguë ou une encéphalite aiguë qui, associée à des convulsions, peut aboutir au coma en 24 à 48 heures. “On estime que le taux de létalité (du virus Nipah) se situe entre 40 % et 75 %”, indique l’OMS.
Pour l’instant, il n’existe pas de traitement ni de vaccin disponible pour traiter le Nipah. Ainsi, il est très important de limiter les risques de transmission au maximum. Pour cela, il est conseillé de ne pas toucher les animaux porteurs du virus et d’éviter les contacts physiques non protégés avec des personnes infectées. Comme pour d’autres virus, il est aussi conseillé de se laver les mains régulièrement en période d’épidémie.