- Dans l'État de l'Arkansas, un bébé de 16 mois est mort après avoir été infecté par une amibe mangeuse de cerveau.
- Cet organisme microscopique, vivant dans les sources chaudes d’eau douce, détruit les tissus cérébraux, provoquant un gonflement du cerveau et, dans certains cas, la mort.
- Il s'agit déjà du cinquième cas de décès causé par cette infection aux États-Unis cette année.
Le 4 septembre, un petit garçon âgé de 16 mois a perdu la vie dans l'État de l'Arkansas, aux États-Unis. Ce décès a été causé par infection rare provoquée par une amibe mangeuse du cerveau, connue sous le nom de Naegleria fowleri. "Cette infection rare détruit les tissus cérébraux, provoquant un gonflement du cerveau et, dans certains cas, la mort", a signalé le ministère de la Santé de l'Arkansas dans un communiqué. Cette maladie se manifeste généralement par de graves maux de tête, de la fièvre, des nausées et des vomissements, puis évoluent vers une raideur de la nuque, des convulsions et un coma pouvant entraîner la mort. Les symptômes commencent généralement environ cinq jours après l’infection, mais peuvent apparaître dans un délai d’un à douze jours.
L’amibe mangeuse de cerveau vit dans les sources chaudes d’eau douce
À la suite de ce décès, une enquête approfondie a été menée pour déterminer comment l'enfant a pu être exposé à l'amibe. Selon les résultats, il est fort probable que le bébé ait été exposé à cet organisme microscopique dans la pataugeoire où il jouait. Les échantillons prélevés au parc aquatique du Country Club de Little Rock où le garçon a été contaminé ont révélé la présence de Naegleria fowleri. Pour rappel, il s’agit un micro-organisme unicellulaire, soit un être vivant formé d'une cellule unique qui se déplace en se déformant et en émettant des extensions membranaires. Cette espèce, qui ne se transmet pas d'une personne à l'autre, vit dans le sol et dans les lacs, rivières, étangs et sources chaudes d’eau douce. On peut également la trouver dans les piscines et les pataugeoires qui ne sont pas correctement entretenues.
Le cinquième cas de décès causé par cette infection aux États-Unis
D’après les autorités sanitaires américaines, il s'agit déjà du cinquième cas de décès causé par cette infection aux États-Unis cette année. Dans le pays, "environ trois personnes seulement sont infectées chaque année, mais ces infections sont généralement mortelles." En France, les cas sont extrêmement rares. En outre, les autorités sanitaires ont mis en place des mesures de prévention pour éviter toute propagation de cette infection. Il est donc primordial d'être vigilant lors de la baignade dans des milieux d'eau douce et de suivre les recommandations, comme par exemple empêcher l’eau de rentrer dans son nez lorsque l’on nage ou éviter de remuer les sédiments, où les amibes sont plus susceptibles de vivre, au fond des eaux.