- Depuis le début de l’année, trois cas de dengue ont été détectés en Occitanie.
- La dengue se caractérise par une forte fièvre, des douleurs articulaires ou des maux de tête importants.
- Les moustiques tigres sont les principaux vecteurs de la dengue.
Le 6 septembre dernier, l’Agence régionale de santé (ARS) Occitanie avait enregistré un premier cas autochtone de dengue à Perpignan (Pyrénées-Orientales). La personne malade avait été prise en charge et "son état de santé n’inspirait pas d’inquiétude", selon l’organisme. Un cas est considéré comme "autochtone" lorsqu’une personne développe la maladie sans avoir voyagé dans une zone de circulation du virus dans les 15 jours précédant la survenue des symptômes.
Comment reconnaître la dengue ?
Environ deux semaines après ce premier signalement, deux nouveaux cas de dengue chez des personnes n’ayant pas voyagé récemment en zone tropicale ont été détectés à Rochefort du Gard et Gagnières (Gard). Dans son communiqué publié le 19 septembre, l’ARS Occitanie a appelé l’ensemble des personnes ayant fréquenté ces deux communes et présentant des symptômes évocateurs de dengue depuis la mi-août à consulter leur médecin traitant.
Également appelée "grippe tropicale", la dengue est transmise à l’homme par la piqûre d’un moustique tigre (Aedes albopictus). Cette pathologie virale peut se traduire par des symptômes proches de ceux de la grippe comme une forte fièvre, des douleurs articulaires ou des maux de tête importants. Comme l’a indiqué l’ARS, cette pathologie est majoritairement bénigne, mais peut être "temporairement invalidante".
Moustique-tigre : des opérations préventives déployées pour lutter contre la propagation de la dengue
Après le signalement de ces trois cas de dengue, des mesures renforcées de prévention ont été mises en place par les services de l’Etat, l’ARS Occitanie, l’Agence Nationale de Santé Publique (ANSP), ainsi que les professionnels de santé du secteur et l’opérateur de démoustication. Une opération ciblée de démoustication a notamment été effectuée sur les lieux de résidence et de passage des personnes touchées par la dengue, afin d’éliminer les gites larvaires et les moustiques adultes. Pour identifier de potentielles nouvelles contaminations et le cas importé à l’origine de la transmission, une recherche active de cas a aussi été réalisée dans le voisinage des personnes malades.