- L’anorexie mentale est un trouble du comportement essentiellement féminin qui apparait le plus souvent à l’adolescence.
- L'actrice Anne Hathaway en a souffert pendant de nombreuses années.
- Aujourd'hui, la star va mieux, mais reste marquée par la maladie.
Si, comme moi, vous avez apprécié de regarder une énième fois la rediffusion sur TF1 du film "Le Diable s'habille en Prada", vous avez sans doute cherché à savoir si l’héroïne Anne Hathaway allait mieux.
Anorexie : "j'ai tout mal fait pendant si longtemps"
L’actrice se bat en effet depuis des années contre l’anorexie, une pathologie mentale dont elle a toujours parlé ouvertement.
"J'ai tout mal fait pendant si longtemps", a-t-elle expliqué il y a quelques années au magazine américain People, soulignant à cette occasion que "le malaise, l’insécurité, la nervosité et l’anxiété" faisaient à l’époque partie de son quotidien.
"Il y a dix ans, j'étais tellement effrayée par la saison des Oscars que je ne mangeais quasiment rien à Noël. Je pensais que les stars de cinéma devaient avoir un certain physique. Je me contentais de fumer pour passer mes nerfs et je ne me nourrissais pas", confiait-elle encore.
Anorexie : "je perdais énormément de poids en deux semaines"
Après avoir perdu 12 kilos pour un rôle, Anne Hathaway a aussi émis des regrets : "je perdais énormément de poids en deux semaines. Je n'y connaissais rien à la nutrition, j'en demandais trop à mon corps. Cette perte de poids n'était pas une bonne chose à long terme pour ma santé, et il m'a fallu très longtemps pour m'en remettre".
Aujourd'hui, l’actrice est plus en forme, bien qu’encore marquée par la maladie. "J'ai compris qu'il fallait remercier la vie en prenant soin de soi. Il ne faut pas s'excuser de prendre de la place, et je ne savais pas ça il y a dix ans", disait-elle il y a peu.
Qu'est-ce que l'anorexie ?
Potentiellement mortelle, l’anorexie mentale est un trouble du comportement essentiellement féminin qui apparait le plus souvent à l’adolescence. "Il entraîne une privation alimentaire stricte et volontaire pendant plusieurs mois, voire plusieurs années", explique l’Inserm.
Une étude épidémiologique menée auprès d’adolescents dans leur 18e année, en France en 2008, indiquait que l’anorexie mentale concernait 0,5 % de ces jeunes filles et 0,03 % des garçons entre 12 et 17 ans.